MAGHNIA Les logements se dégradent Sept cents logements appartenant à l'EPLF, situés à proximité de la cité douanière et de la salle omnisports, sont à l'abandon depuis des années. Ni vendus ni loués, en raison de leurs prix excessifs, ils sont exposés à tous les vents. Quand on sait qu'il y a 9 000 demandeurs de logement dans cette ville frontalière, l'on se demande pourquoi l'EPLF ne prend pas exemple sur d'autres organismes pour céder ces logements à des tarifs raisonnables. À moins que l'Etat ne pense à les verser dans le social. Monuments artistiques D'aucuns auront remarqué, ces derniers temps, l'élévation de monuments artistiques au niveau des carrefours et ronds-points de la ville. Les œuvres sont d'Abdelwahab Kafenemer. À l'entrée de la ville, un grand globe terrestre lumineux est en train de s'ériger. Dans le centre-ville, d'autres œuvres, au très beaux styles de tous les temps, embellissent cette cité qui s'agrandit tous les jours. Annexe universitaire lOuverte pour les étudiants cette année, l'annexe universitaire de Maghnia, située à la cité Chouhada, est d'une grande beauté architecturale. Deux mois seulement après son ouverture, le département de l'économie a organisé deux importantes conférences, la première donnée par un spécialiste enseignant dans les universités canadiennes, et la deuxième par un professeur français. Rappelons que cette annexe dispose de 1 000 places pédagogiques et de 500 lits. Les étudiants sont de Maghnia et des daïras limitrophes. Mohamed AMMaMi Mostaganem Trois ans de réclusion pour viol Reconnu coupable de viol d'une femme dans la soirée du 27 juillet dernier à Ouréah, dans la banlieue de Mostaganem, le dénommé O. K. C. a été condamné à trois années de réclusion criminelle. En l'absence de la victime et des témoins, son procès s'est déroulé mercredi dernier au tribunal criminel près la cour de Mostaganem. Lors de sa comparution, le prévenu a réitéré son reniement des faits. Se basant sur les déclarations transcrites de la victime et d'un témoin qui aurait reçu la visite de l'accusé, le soir des faits, ainsi que les effets vestimentaires abîmés de la victime, le représentant du ministère public a requis la peine de sept années de réclusion criminelle à son encontre. L'avocat de la défense, Me Betahar, mettant en exergue l'absence de preuves matérielles en dehors des déclarations des uns et des autres, ainsi que la responsabilité sociale de son mandant —père de quatre filles — a plaidé l'acquittement. Il n'a pas eu gain de cause. M. O. T. Rencontre sur l'hémophilie à Tlemcen Sept cas recensés L'Association des hémophiles de la wilaya de Tlemcen a organisé, jeudi dernier à Ghazaouet, la 3e journée sur l'hémophilie à laquelle ont pris part des hémobiologistes venant de tout le pays. Cette rencontre scientifique a permis de faire le point sur les aspects immunologiques de l'hémophilie au Chu de Tlemcen, maladie héréditaire se manifestant diversement par une hémorragie et leur dépistage. Au niveau du pays, le registre n'est pas établi. On enregistre près de 960 cas d'hémophilie au plan national et 47 cas au niveau de la wilaya de Tlemcen. Les moyens étant limités, beaucoup de décès sont constatés car les traitements sont parfois inadaptés (diagnostic imprécis). Farid DAOUDI