Les marchandeurs ont sûrement constaté avec étonnement la hausse vertigineuse des légumes et fruits au marché de Sidi Ali. En faisant une tournée aux artères du dit marché, la plupart des gens ayant fréquenté ce lieu de commerce poussent une ouf pas de soulagement mais d'oppression, car ces villageois ne se sentent pas aisés des difficultés d'acquérir la marchandise à cause de la flambée des prix. La plupart de ces gens sont de la classe ouvrière journalière ou de ceux qui font des petits boulots pour gagner difficilement leur vie. A titre d'illustration, la tomate est cédée à 100DA, la pomme de terre de 45DA à 50DA, les oranges est à 80DA, les petits pois sont à 70DA, les artichauts à 80 DA. L'achat de la viande demeure un rêve, car le kilo de l'agneau a grimpé à 800DA et à 850DA, le poulet dépasse 300DA. Une situation qui suscite plusieurs interrogations sur ce déséquilibre qui ne fait qu'appauvrir une large frange de la société algérienne. Les marchands jettent la responsabilité de cette flambée dans le camp des grosistes, qui selon eux, exercent la spéculation à tel point qu'ils deviennent des vrais maquignons. Aussi, les divers frais et taxes fiscales accablent la facture des fruits et légumes, qui ne connaissent aucun répit. Les commerçants n'éloignent pas la responsabilité des services concernés qui laissent d'après eux l'action commerciale entre les mains des bandits et des trafiquants qui s'enrichissent sur le dos de ces pauvres malheureux.