Finalement, après presque quelques dizaines de jours d'activité, les marchands de légumes et de fruits du nouveau marché couvert d'Ain Sefra, viennent de manifester leur colère, en se rendant au siège du journal «Réflexion », en dénonçant les obstacles qui entravent le bon fonctionnement de l'activité commerciale, qui a connu une considérable baisse, selon leurs déclarations. Une dizaine de ces marchands de légumes et fruits sont venus au siège du journal, pour dénoncer les problèmes qu'ils endurent depuis le premier jour de leur installation au sein de ce nouveau marché couvert, qu'ils ont nommé « l'écurie », de par le manque flagrant des normes élémentaires d'exercice de toute activité commerciale .Constitué de deux pavillons ,ce marché semble ne point répondre aux attentes des commerçants, selon le représentant des marchands, M. Benabdi Nacer, qui a tenu à nous expliqué longuement les anomalies qui les empêchent, à ce jour, a activer convenablement leur tâches commerciales. A ce titre, il nous signale toute une série de moyens qui font défaut en ce lieu, telle que l'absence d'eau qui les oblige malheureusement à ne point entretenir quotidiennement les étals, pour des raisons d'hygiène ; le manque de l'éclairage naturel qui les pousse également à quitter tôt le marché, sans électricité, qui sombre dans le noir aux premières heures de la matinée et dés la première heure du soir. Le manque de toilettes publiques au sein du marché, pose également un problème aux commerçants, qui souvent se déplacent en ville pour les besoins naturels, les étals d'exposition des fruits et légumes, demeurent également trop haut pour les marchands, qui font de pénibles efforts en se maintenant sur la pointe des pieds pour peser et servir les clients. Les autres commerçants n'ont pas eu la chance d'avoir des étals au marché, ils occupent un terrain vague à proximité du deuxième pavillon, il est livré à la boue et à la menace de la chute des eaux usées et de terre, qui proviennent d'un monticule qui lui fait face. Mal lotis, les marchands menacent de revenir vers leurs premiers lieux d'activité, si aucune solution à leurs problèmes, ne leur est proposée.