Les commerçants du bazar Rouabhia Abdelhamid connu sous le nom Ben Chegheib situés au centre ville de la wilaya de Guelma ont protesté mercredi dernier auprès du siège de la wilaya contre, entre autres, la prolifération des commerces informels et les étals de fortune. Ces étals installés par les marchands ambulants devant cet espace en bloquant ainsi les issues principales donnant accès à ces espace, ce qui a déclenché la colère des commerçants occupant les boutiques abritées dans ce bazar, ils crient leur ras-le-bol. Ces commerçants ne sont pas les seuls à dénoncer les nombreuses retombées négatives du commerce informel, mais toutes ces doléances restent sans écho. Pour le visiteur, une promenade dans les marchés de la wilaya de Guelma suffira à lui faire comprendre l'anarchie qui règne dans le commerce où l'informel semble avoir nettement pris le dessus décourageant ainsi les potentiels investisseurs et les commerçants exerçant dans la légalité. Le commerce informel constitue un véritable obstacle à l'investissement et à la croissance économique dans toute la région Le nombre de personnes qui l'exercent dépasse celui des commerçants disposant de registre du commerce. Dans une anarchie indescriptible, des centaines de produits sont exposés à la vente. Bien approvisionnés... tels semblent être, allant des fruits et légumes, divers produits alimentaires, l'habillement, les produits cosmétiques, jusqu'au commerce de certaines fournitures scolaires, ainsi que d'autres produits qui sont vendus occasionnellement, battant ainsi tous les records. Tous proviennent de la contrebande. Quelques mètres plus loin, changement de décor mais on reste toujours dans l'informel. Commerce des produits électroménager et électronique L'offre est tellement large que même des connaisseurs s'y perdent. Cette activité a pris de l'ampleur, près de 2000 commerçants illégaux exerçaient dans ces espaces commerciaux. Il a atteint des proportions alarmantes depuis plusieurs années au point où tous les espaces sont investis par des commerçants illégaux. En absence des autorités de contrôle, ce commerce illégal, connaît une extension permanente et chaque jour un nouvel étal est installé où un nouveau parvenant vient s'ajouter aux autres marchands et occupe une parcelle de terrain pour étaler sa marchandise. En fin de journée, c'est le grand Bazard des centaines de cartons et sachets qui jonchent les rues, tel est le décor quotidien des rues ce qui complique le travail des agents de nettoyage. Certes la lutte contre les marchés informels et leur déracinement d'une manière définitive est une opération difficile. Par ailleurs, la seule solution à ce problème est la création d'espaces aménagés et réglementés. En ouvrant des dispositifs de formation alternée aux jeunes non scolarisés ou non employés et former les jeunes à la création d'activité.