Comme il fallait s'y attendre, à l'approche du rendez vous, des échéances électorales, le parti FLN est soumis à une campagne de déstabilisation qui cache bien son nom, et commence à s'embourber dans des tiraillements internes. Quoique le S.G Abdelaziz Belkhadem tente de minimiser l'étendue de la crise, l'emballement est enregistré au niveau de plusieurs wilayas, et l'opposition ne cesse d'être rejointe par les recalés du système, les mécontents, et ceux qui savent tenir « le bâton » en son juste milieu. Aujourd'hui, des signes révélateurs nous démontrent, que l'agitation s'amplifie à travers la plus grande partie des régions du pays, à tel point que les rangs de l'opposition se renforcent de jour en jour. Pour les observateurs et gens avertis, cette situation n'a rien d'anormal, et le FLN est habitué à ce genre de séisme, alors que selon les spécialistes de la chose politique, ce n'est qu'une guerre fratricide de positionnement en la perspective des prochaines législatives et communales. Dans le sens où le débat politique sur les questions nationales, et pourquoi pas d'actualité font largement défaut. Les enjeux sont clairs et précis. Cette forme de contestation ouvre la voie à toutes celles où ceux qui tentent de se repositionner dans l'unique souci d'en tirer les dividendes, vu que l'intérêt commun passe au 2ème plan, à part une couche minime, dont l'esprit de citoyenneté et de militants intègres ne sont pas à démontrer. Aujourd'hui, sur le vu de la situation actuelle, dans laquelle se débat le parti, et l'opportunité pour laquelle les militants et pseudos-militants cherchent à se mouvoir, n'est-il pas temps de mettre en pratique des mesures concrètes, permettant aux militants de revenir aux valeurs, et d'être consciencieux de la mission qui leur est affectée, en ce qui concerne la participation aux réformes économiques engagées par le pays, et de consolider l'action militante pour l'intérêt de l'Etat d'une part, est de la société d'autre part. A ce jour beaucoup de questions restent posées : doit-on s'attendre au durcissement de ce mouvement ? Y aurait-il des changements dans la classe politique ? Belkhadem et son équipe arriveront-t-il à remettre les pendules à l'heure ? S'agit-il d'une simple agitation interne d'ordre purement organique ? L'avenir proche nous le dira. A noter que cette situation arrange les autres partis politiques, d'autant plus que si cette crise persiste « ne dit-on pas que le malheurs des uns, fait le bonheur des autres ?