A l'instar des autres régions du territoire national, les coupures de 200 Dinars sont en piteux état et dont la grande majorité sont scotchées affreusement, circulent à Sidi Bel- Abbés et beaucoup sont répugnants à toucher, tellement sales et certains sont carrément refusés lors d'un achat par les commerçants Or, ces billets étriqués font généralement leur apparition lors des encaissements des pensions de retraites et autres virements CCP. Ainsi, toujours dans l'optique de la monnaie, il y a lieu de signaler également la rareté des pièces de cinq dinars sur la place ou effectivement, nombreux sont les commerçants confrontés par la force des choses à une situation paradoxale et les besoins se font durement sentir, même scénario pour celles d'un et deux dinars pour l'appoint d'un achat. D'autre part, ce problème se pose avec activité pour les officines pharmaceutiques ou l'indisponibilité de la petite monnaie est ressentie comme un véritable calvaire car les prix des médicaments aux centimes près sont portés sur la vignette et le pharmacien est tenu de rendre le complément, à juste titre. A ce sujet, la masse de billets complètement détériorés se trouve en constante augmentation et tout le monde se renvoie la balle pour se « déculpabiliser » de cet état de faits. Dans cet ordre d'idées, il est utile de rappeler qu'une monnaie reflète le symbole de la souveraineté nationale et cet état de choses ternie l'image du pays. Enfin, une question : « est-il permis de laisser en circulation encore longtemps de tels billets ? » Par rapport à ceux de nos voisins nous faisons une piètre figure.