Il ya quelques jours seulement, nous avons été surpris d'apprendre, par voie de presse, que le président américain, M. Barak Obama, avait baissé les bras face au processus de paix suspendu en raison de l'intransigeance d'Israël sur la question de la colonisation. Aculé par les israéliens sur la question relative au moratoire du gel de la colonisation, Obama a battu en retraite. Cet échec, dont les vraies raisons n'ont as été divulguées, cache bien des choses ou des surprises. Car, jusqu'à l'heure actuelle, les Américains n'ont jamais reculé dans leurs démarches, quel que soit le résultat auquel ils parviennent. Comme par exemple en Irak… Et voilà qu'une semaine après l'échec on entend parler du désir de l'administration d'Obama de relancer les pourparlers palestino-israéliens. Et aussitôt, un émissaire de la Maison blanche, l'envoyé spécial américain pour le Proche-Orient, en la personne de M. George Michell, a refait surface. L'envoyé spécial, qui se trouvait mardi dernier à Ramallah (Cisjordanie), a fait savoir à M. Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, qu'il était venu lui présenter les nouvelles idées de l'administration américaine ayant trait à la relance des négociations de paix. Lors de cet entretien, tout en admettant qu'il y avait eu de nombreuses difficultés et des obstacles, M. Michell a reconnu, même s'il ne l'a pas dit à haute voix, que les Etats unis n'avaient pas réussi à obtenir des dirigeants israéliens un nouveau gel de la colonisation, tel qu'exigé par les Palestiniens comme préalable à la reprise des pourparlers de paix. Saisissant leu bâton de pèlerin, les Américains reviennent à charge pour tenter de persuader les Palestiniens de retourner à la table des négociations. Il est à savoir que M. Michell est d'abord passé, la veille, par Jérusalem, avant de se rendre à Ramallah. Chaque fois qu'un émissaire est dépêché au Proche-Orient, il passe d'abord par Israël. C'est dire l'importance accorde à la question palestinienne. La nouvelle approche ( les nouvelles idées) avait auparavant été abordée par la secrétaire d'Etat américaine, Mme Hillary Clinton, en annonçant officiellement que les prochaines discussions, si elle venaient toutefois à avoir lieu, porteraient désormais sur des questions de fond en vue d'un accord de paix. Ceci est un premier son de la cloche. Le second son c'est celui des dirigeants palestiniens qui, pour une fois, ont posé des conditions avant la reprise des pourparlers. Conscients sans doute que cette novelle démarche n'apporterait rien de nouveau. Par ce biais du principal négociateur palestinien Mr Mahmoud Abbas, à fait savoir à Mme Hillary Clinton qu'il voulait des garanties et des réponses claires, à savoir : un arrêt total de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, de même qu'il a demandé la reconnaissance de l'Etat palestinien sur les frontières de 1967 avec pour capital Jérusalem. Se revirement subit serait-il dut au fait que l'EU serait favorable à la reconnaissance d'un état palestinien, après que le Brésil et l'Argentine l'aient annoncé ? Pour assurer la sauvegarde du processus de paix palestino-israélien, l'autorité palestinienne réclame une réunion urgente du Quartette international sur le proche orient (les Etat Unis, les Nations Unis, la Russie et l'EU)