Avec les difficultés que connaissent presque tous les secteurs d'activité dans notre pays et comme partout ailleurs, les commerçants de la wilaya d'Oran souffrent énormément de la concurrence déloyale. La quasi-totalité des secteurs d'activités est gangrénée par le commerce illégal qui représente une part non négligeable du marché. L'exemple le plus éloquent est le marché des fruits et légumes qui active pratiquement dans la clandestinité à Oran. Les chiffres sont là pour appuyer ce constat amer 80% des commerçants qui exercent dans les marchés des quartiers de la ville ne disposent pas de registre de commerce ni même d'une quelconque autorisation selon une récente enquête des services des contrôle. Les services du commerce ont recensé au total prés de 1.000 commerçants exerçant sans registres de commerce des acticités considérées comme sédentaires et dont la majorité occupent les trottoirs. Actuellement ce phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur causant ainsi pertes aux services communaux. Le secteur urbain Sidi El Bachir (ex-plateaux) est l'exemple vivant de cette situation et plus précisément à M'dina Jdida. Au niveau de ce secteur les artères à grande concentration de revendeurs de toutes sortes de produits envahissent places et Boulevards. Pour sa part la division communale des affaires économiques de l'APC a mis en demeure de nombreux vendeurs exerçant dans les marchés couverts de fruits et légumes à Oran de se conformer à la réglementation a-t-on appris de ces services. Ces marchands ayant bénéficie de locaux et de box dans des marchés couvets continuent d'accaparer la voie publique étalant leurs produits de vente sur la chaussée et les trottoirs au mépris de la loià l'instar de Boulanger, de Choupôt, de Mimosa de Maraval, Sidi El Houari la rue Maupassant à St-Eugèna de l'USTO et la liste est longue à énumérer. Cette situation est constatée en dépit de l'existence de marchés disposant de toutes les conditions nécessaires aux activités du commerce. Cette mesure intervient après une série de mises en demeure, à l'encontre de ces commerçants. Car non seulement ils (commerçants) ne s'acquittent pas des redevances de loyer, mais continuent d'encourager le commerce informel. Cette opération permettra également de libérer des espaces et des trottoirs exploités illicitement, de réduire le stationnement des véhicules de marchands ambulants ainsi que l'élimination des kiosques de vente de fruits et légumes. Un lot important d'engins et de matériel a été mobilisé pour cette compagne. Des mises en demeure somment les indus occupants à libérer les espaces publics avant le lancement de cette opération, la plus importante du genre dans le capital de l'ouest algérien.