Encore une fois, le nouveau cycle de la flambée des devises vient de faire son apparition. Ce marché parallèle de la place du Novelty, véritable bourse à ciel ouvert, vient d'augmenter sensiblement le taux de change. Les cambistes, ne cessent de saisir l'opportunité, qui leur est offerte, pour approvisionner les opérateurs privés, en raison du système bancaire algérien, qui n'arrive pas à canaliser l'offre et la demande. Aujourd'hui, il suffit de constater le transfert illégal de la devise à l'étranger, pour s'apercevoir qui le mal est bien profond. Si l'Euro se négocie à 130 dinars, prochainement il atteindra les 140 DA d'après un spécialiste, car l'absence de liquidités sur le marché informel, commencer à se faire ressentir. Même les importateurs et les exportateurs, passent par le marché parallèle pour exercer leurs activités, ce qui n'a pas manqué d'influer sur le taux du change. Face aux mesures complémentaires, décrétées par le gouvernement et la dernière mesure de la loi de finances complémentaires LFC 2010, essentiellement sur la réduction du délai pour le paiement des produits importés, qui est passé de 3 à 2 mois. A défaut d'une politique plus souple, et de canaliser ces sommes colossales qui circulent dans le noir, les cambistes continuent de se frotter les mains et d'imposer leur diktat pour contrôle le marché parallèle de la devise, ce qui risque de mure à notre économie nationale. La libération du marché de la devise, sérieusement réfléchie et organisé, permettra d'éliminer ces parasites, véritable gangrène de notre économie nationale.