« Par rapport à la dernière décennie, le bilan économique de notre pays durant l'exercice 2010, est incontestablement plus reluisant. Les revenus sont tirés essentiellement des hydrocarbures, qui, faudrait-il le souligner, ont connu de nettes améliorations. Aujourd'hui les caisses sont bien pleines, et le mérite revient à la bonne santé de notre secteur industriel, pour ne pas dire la Sonatrach et nos richesses gazières et pétrolifères. Pour améliorer la production, instaurer une productivité efficiente, le facteur humain reste indispensable. Certes, le bilan traite les chiffres, mais le capital humain n'est pas à négliger. Produire mieux et plus, c'est être efficace et rationnel, pour assurer la maîtrise de la quantité, d'où, la qualité en découlera. Lors de la dernière décennie, notre production et productivité étaient faibles, ce qui a empêché le développement, et que notre croissance tournait au ralenti. L'origine de ce frein, n'est que l'insuffisance du fonctionnement de la chaîne de production, due particulièrement aux caisses qui étaient sensiblement affectées par des courants d'air. Aujourd'hui, à l'effet de bien orienter sa position, en matière de gouvernance, le changement doit prévaloir. Certes, durant l'année 2010, des milliers d'emplois ont été générés, d'importantes recettes engrangées, plusieurs entreprises créées, comme des centaines de candidats à l'émigration clandestine, des milliers de SDF, des victimes de terroristes, des scandales financiers, le suicide, l'intensification de la drogue, les émeutes… Selon les observateurs, les gens avertis, les spécialistes de l'économie, l'année 2010 a été une année charnière qui a marqué de son empreinte, l'évolution de notre économie nationale. Compte tenu de la hausse des prix enregistrée au niveau des marchés internationaux, il faudrait s'attendre que l'année 2011 s'annonce difficile et notre gouvernement doit instaurer une politique de développement économique soutenue et sérieusement réfléchie. Une bonne politique d'intégration industrielle, permettra la substitution aux importations. En tout état de cause à l'effet d'éviter que l'année 201 soit peu ou moins catastrophique en matière de la flambée des prix, et de préserver le pouvoir d'achat du consommateur, l'Etat doit prendre des mesures en matière de fiscalité, notamment une baisse de la TVA sur certains produits…2010, l'année de la consécration malgré ses haut et ses bas, alors que l'année 2011 la cherté de la vie est prévisible, compte tenu de la hausse des marchés internationaux et la fluctuation de la bourse, mais est-il que, elle reste l'année de la persévérance…