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LE PHENOMENE S'ACCENTUE A ORAN : Plus de 60 bébés abondonnés en 2010
Publié dans Réflexion le 15 - 01 - 2011

Rares sont ceux qui ont été trouvés vivants sur les quelque 60 nouveau-nés trouvés abandonnés à Oran au cours de l'année 2010, apprend-on de source proche des services hospitaliers d'Oran.
Dans beaucoup de cas, les découvertes macabres sont faites plusieurs jours après l'abandon, et ce sont de petits corps mutilés et en état de décomposition avancé qui ont été transportés à la morgue du CHU d'Oran par les éléments de la protection civile d'Oran. Des nouveau-nés sont jetés partout où l'endroit est jugé propice par celui ou celle qui cherche à s'en débarrasser, dans une décharge, dans une poubelle, dans une valise sur le quai d'une gare… il y a quelques semaines, c'est dans un bain maure de Sidi Bachir qu'un nouveau-né de sexe masculin a été abandonné à l'intérieur d'un cabas semblable à ceux utilisés généralement par les femmes pour mettre les produits nécessaires au bain. On a découvert des corps de bébés à moitié dévorés par les animaux errants, parfois sans bras ni tête, mais la découverte la plus horrifiante est bien celle faite, en été dernier, au milieu de la forêt de la montagne des Lions dans un lieu situé à proximité du village de Sidi Benyebka. Ce sont deux corps, un bébé collé à la poitrine de sa mère, en état de décomposition avancé qui ont été trouvés par des habitants. Fruits de relations coupables, les bébés nés hors mariage sont considérés comme une véritable calamité pour la maman et sa famille. Mettre un enfant au monde est, pour une jeune femme célibataire, la pire des punitions qui puisse lui tomber du ciel. Elle fait tout, alors, pour s'en débarrasser, pour effacer la trace compromettante d'un moment de faiblesse. Le nombre de mères qui se débarrassent de leurs bébés à la naissance ne cesse d'augmenter, selon certaines sources. Une situation qualifiée d'inquiétante, si on additionne le nombre de nouveau-nés jetés à celui de ceux, estimé entre 250 et 300 par an, qui sont abandonnés dans les différentes maternités oranaises immédiatement après l'accouchement. Ces derniers sont pris en charge par les services de la direction de l'Action sociale, au sein de la pouponnière. Dans ce cas, les services garantissent l'anonymat de la génitrice sans lui poser de question. Sur le plan légal, l'accouchement n'étant ni un crime ni un délit, rassure-t-on. Mais du point de vue religieux, enfanter hors mariage est un péché impardonnable, sans compter le regard de la société sur une fille-mère. Ce nombre important de nouveau-nés, jetés ou inscrits à l'état-civil sous X, n'est pas le seul fait des Oranaises. Loin s'en faut, nous dit-on. Le plus souvent les établissements hospitaliers assistent les accouchements de jeunes filles, dont la moyenne d'âge se situe entre 25, viennent de différentes régions du pays pour se débarrasser du poids encombrant loin de leur famille, de leur village d'origine. Certaines sont séduites et abandonnées, sont des victimes. D'autres, vivant dans la pauvreté et ne pouvant faire face aux dépenses que nécessite la prise en charge d'un nouveau membre, se sentent obligées, souvent la mort dans l'âme, de se délester de ce qu'elles ressentent comme un fardeau. Certaines autres malheureuses, mères célibataires, rejettent leurs enfants de peur d'être elles-mêmes mises au banc par leurs familles et la société.

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