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LE SANGLIER, UN REEL DANGER POUR LES RECOLTES ET LA CIRCULATION ROUTIERE : Les récoltes de petits pois, complètement dévorées
Publié dans Réflexion le 20 - 02 - 2011

Après la gelée du mois de Janvier, qui a décimé en quelques jours des dizaines d'hectares de petits pois et autres cultures de la saison, c'est au tour des hordes de sangliers, d'en découdre avec le peu de récoltes qui ont été épargnées par le froid glacial, de finir à la merci des groins de bêtes, dont rien n'a pu échapper et rien n'a pu empêcher d'en venir à bout de tant d'autres parcelles de culture de petits pois .
De Mazagran à El Macta, le long du littoral, aucune culture n'est épargnée par les sangliers qui sévissent et causent de considérables dégâts aux récoltes, des hectares de petits pois ont été décimés par la terrible gelée des derniers jours du mois de Janvier et le reste qui a pu être sauvé, vient d'être ravagé par les meutes des sangliers qui règnent en maîtres des lieux, dès la tombée de la nuit, sans la moindre inquiétude. En ce contexte, plusieurs fellahs de cette région manifestent de la crainte pour les prochaines cultures, les dégâts occasionnés par la horde de ces bêtes sauvages se chiffrent en millions de centimes, certaines parcelles de petits pois semblent être labourées, suite au passage des animaux qui ont tout brouté. Depuis plus d'une décennie, la prolifération de cet animal nuisible s'est accentuée en face de l'absence de battues, interdites pour des raisons sécuritaires. Sa présence vient d'être signalée aux abords de la ville, au sein des dépotoirs qui ont pris naissance le long de la voie express, menant vers Oran. Certains automobilistes ont été surpris par sa rencontre soudaine, traversant la chaussée, d'autres ont été moins chanceux, ils l'ont percuté de plein fouet et se sont sortis indemnes mais, avec des dégâts importants causés au véhicule. Affamé et assoiffé, cet animal sauvage n'hésite nullement à quitter le massif forestier d'El Macta où il évolue habituellement et se multiplie en nombre. Il se déplace en bande de 3 à 5 bêtes, dévore tout sur son passage, rien n'est épargné par son gros groin, les légumes, les fruits, les céréales, les olives, les pousses d'herbes, et même les palmes, pleines d'épines du figuier de barbarie n'échappent pas à sa voracité. Un forestier, rencontré à la maison forestière d'El Macta, nous explique que cette bête sauvage a fini par ne plus être effrayée par la présence humaine et n'ose point attaquer les personnes isolées. Elle est devenue un danger public qu'il faut combattre par tous les moyens. Sa prolifération représente une menace permanente pour les cultures agricoles et la circulation routière, le long du tronçon de la ville à El Macta. La lutte engagée par les fellahs, avec de simples moyens de fortune, n'a pu aboutir à aucun résultat positif. L'animal a fini par déjouer toutes les mesures entreprises. Il ne s'abreuve plus au sein de ces demis futs où les fellahs diluent de l'eau avec de puissants pesticides, contourne les lieux de pose de pièges, et il n'a plus peur de ces autres futs de feu, allumés pour l'éloigner des champs de culture . En face de l'échec de cette vaine bataille, les fellahs de la région sollicitent l'aide des pouvoirs publics, par l'organisation de battues, pour éradiquer ces prédateurs qui causent tant de dégâts aux récoltes. Un vieux fellah ,Hadj Abdallah, de la localité d'Ouréah, se souvient, dès qu'un cas d'attaque de ces bêtes est déclaré, l'organisation d'une battue est décidée sur le champ en coordination avec les services de sécurité, les collectivités locales et le concours bénévole des chasseurs du lieu où l'attaque nocturne a été enregistrée, mais, aujourd'hui, chacun rejette la responsabilité vers un autre, alors que le sanglier continue, d'année en année, de ravager des tonnes de récoltes diverses que les fellahs ont tant de mal à supporter. Le mal tend à se perpétuer au fil des ans et semble être si profond, de par les lourdes conséquences qu'il occasionne, sa prise en charge est d'une nécessité absolue et ne peut plus attendre davantage, d'autant qu'elle n'est ni coûteuse, ni impossible, car ne nécessitant que l'organisation de battues qui se réalisaient dans le temps et soulageaient les fellahs de ce danger qui guettaient les cultures.

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