Dans 49 communes de la wilaya, se sont les jeux d'alliance qui détermineront les présidents d'assemblées. Les élections communales du 29 novembre, qui ont permis au vieux parti de glaner 175 sièges sur les 575 mis en jeu, ont, le moins que l'on puisse dire, laissé les initiés et les observateurs sur leur faim, d'autant que ni l'ex-parti unique, ni le RND, qui a récolté 145 sièges, ni le HMS (67) et le PT (65), n'ont obtenu la majorité absolue dans les 60 communes de la wilaya. Hormis les assemblées de Bir Hadada (FLN), Beni Ouassine (RND), Beni Fouda (FLN), Tachouda (FLN), Harbil (FLN), Amoucha (FLN), Aïn Lagradj (FFS), Tizi N' Béchar (RND), Ouled Saber (RND), Guenzet (FFS) et Taya (FNA), qui seront gérées par les formations susnommées, ayant obtenu la majorité absolue, le reste du contingent, à savoir plus de 49 autres assemblées, n'auront donc pas les coudées franches. Pour gérer, les formations, possédant une majorité relative, sont dans l'obligation de composer avec des alliances. La constitution des assemblées ne se fera, sans nul doute, pas sans casse. Les nouveaux maires, dont certains font déjà l'objet de coups bas, devront faire preuve de diplomatie pour calmer les ardeurs des uns et déjouer les plans des autres, lesquels ne se soucient guère des affaires des citoyens, restés : dans de nombreuses localités, en rade cinq années durant. Voulant connaître la composante de l'équipe dirigeante de la commune du chef-lieu, faisant l'objet de moult spéculations, nos tentatives de joindre le nouveau maire, Mohamed Dib (FLN), installé officiellement samedi, n'ont pas abouti. Selon des bribes d'informations en notre possession, l'on parle d'une alliance avec le PT et le HMS. Dans ce cas de figure, le RND, qui s'est de tout temps associé à la gestion de la ville, sera le grand perdant dans l'affaire. Au vu des résultats, qui ont permis au RCD (17 sièges) et aux Indépendants (23 sièges) d'obtenir les faveurs d'une partie des électeurs, le mandat, qui débute, sera différent du précédent. Notons que le mouvement Infitah, ayant fait sensation lors des législatives, n'a récolté qu'un petit siège. El Islah, qui était co-majoritaire à Sétif et détenait, en outre, l'APC d'El Eulma, n'obtient que 7 sièges. En Nahda n'a pas fait mieux avec neuf élus, alors que Ahd 54 est représenté par trois élus.