our le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, les résultats préliminaires du 5e Recensement général de la population et de l'habitat, prouvent l'“efficacité” de l'administration territoriale et des mairies. Trente-quatre millions huit-cent mille d'Algériens résidaient en Algérie au 16 avril 2008, selon les résultats préliminaires du 5e Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) rendus publics hier. “34,8 millions de personnes résidaient en Algérie au 16 avril 2008”", précise le document de l'Office national des statistiques (ONS). “Cette population comprend la population des ménages ordinaires et collectifs (34,23 millions), celle des ménages nomades (230 000) et la population résidant dans les établissements spécialisés (populations comptées à part, 300 000)”, précise encore le document de l'ONS. Par rapport au recensement de 1998, il ressort un taux d'accroissement annuel moyen intercensitaire de 1,72%, relève-t-on. Les taux constatés durant les périodes intercensitaires précédentes étaient de 2,15% pour la période de 1987-1998, de 3,06% pour la période de 1977-1987 et de 3,21% pour la période de 1966-1977. La population des ménages nomades est concentrée pour 73%, soit 168 000 personnes, dans six wilayas, à savoir Djelfa, El-Bayadh, El-Oued, Naâma, Tamanrasset et Laghouat. En termes de répartition de la population des ménages ordinaires et collectifs selon la dispersion, il ressort que 70% de cette population résident dans les agglomérations chefs-lieux (ACL), 16% dans les agglomérations secondaires (AS), le reste dans les zones éparses (ZE), note la même source qui souligne qu'en 1998, cette répartition était respectivement de 66%, 15% et 19%. Le document précise que tous ces résultats sont issus d'une première exploitation rapide des tableaux récapitulatifs communaux (TRC) renseignés par les délégués communaux à partir des documents de travail des agents recenseurs (cahiers de district et carnets de visite). Le RGPH s'est déroulé du 16 au 30 avril 2008. Selon les mêmes résultats, le parc des logements habités a atteint 5 244 347, sur un total de 6 748 057 logements recensés au 16 avril 2008 au niveau national, soit un taux d'accroissement de 28,5% par rapport à 1998. 3 749 768 logements habités ont été recensés dans les agglomérations chefs-lieux en 2008, contre 2 776 642 en 1998, alors que 813 404 logements habités ont été enregistrés dans les agglomérations secondaires en 2008, contre 613 115 en 1998. Dans les zones éparses, il a été recensé 681 175 logements habités en 2008 contre 691 992 en 1998, précise-t-on. Les wilayas qui enregistrent le plus grand nombre de logements habités sont Alger (508 775), Oran (243 980) et Sétif (217 766). Le nombre de personnes des ménages ordinaires et collectifs par logement occupé (TOL) est de 6,5, précise le document de l'Office national des statistiques. Pour le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, les résultats préliminaires du 5e Recensement général de la population et de l'habitat prouvent l'“efficacité” de l'administration territoriale et des mairies. “Notre impression concernant la validité des chiffres obtenus montre que ce travail a été sérieux et a permis d'arriver à des résultats fiables”, a-t-il dit lors d'une réunion de présentation de ces résultats et à laquelle ont pris part des représentants de plusieurs ministères ainsi que la presse. “Cela a été un test extraordinaire, quoi que l'on dise, pour le fonctionnement de l'administration territoriale et les mairies”, a-t-il précisé, rappelant que la préparation de cette opération de recensement a duré deux années, mobilisant des cadres, des moyens et des ressources de l'administration territoriale et centrale, dont l'Office national des statistiques. Avant même de lancer le 16 avril dernier le RGPH, “nous avons travaillé sur des estimations de la population faites essentiellement sur l'état-civil au niveau des mairies”, a-t-il précisé.