Le non-respect des horaires, des rotations et de la permanence durant le week-end, suscitent le courroux des citoyens. à la direction du transport, l'on se contente de brandir des menaces de sanctions sans pour autant inquiéter les contrevenants. Tancés par les pratiques des transporteurs en charge de la ligne de transport 13 (El Gasria-centre-ville), les usagers de la ligne en question reviennent, à travers une correspondance transmise au directeur du transport, à la charge. Le non-respect des horaires de travail et des rotations figure en bonne position dans la plate-forme des griefs consignés, dont une copie a été envoyée à El Watan. Ne pouvant sans doute pas endurer l'insupportable, les réclamants soulignent qu'en période hivernale, les transporteurs « plient bagages » à la tombée de la nuit, sans se soucier du sort d'une partie de la clientèle, obligée de recourir aux taxis et autres clandestins. Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, les pétitionnaires, qui mettent le doigt sur la permanence, révèlent que durant le week-end, les bus devant desservir les 130, les 250, les 200 logements, la résidence universitaire (Saïd Boukhrissa), la cité Gasria (60 logements, Sellam et Bouras), se font, au grand dam des pauvres usagers, rares et désirer à la fois. L'état des engins et le comportement des chauffeurs et receveurs n'ont pas été oubliés par les citoyens, qui préconisent une révision de l'itinéraire de ce tronçon, la création d'une autre ligne (comme c'est le cas pour la cité Boussekine), et obligation pour les transporteurs de respecter les clauses du cahier de charges, lesquelles demeurent de l'encre sur du papier. Contacté par nos soins, le directeur du transport, qui a tenu à rassurer les requérants, dit en substance : « La cellule d'inspection et de contrôle de la direction prend en charge ce dossier ; des mesures fermes seront prises à l'encontre des défaillants. Il est hors de question d'accepter des dépassements ou des manquements, au moment où des efforts sont entrepris par les pouvoirs publics pour améliorer les prestations du transport public, qui fait sa mue par le renouvellement et la modernisation du parc roulant ». En attendant l'amélioration des prestations sur la ligne précitée, qui n'est pas un cas isolé, les clients qui ne sont pas rois, font face au diktat des transporteurs, lesquels sont interpellés pour réviser une manière de faire, plus que jamais menacée par certains opérateurs économiques ayant investi un créneau des plus rentables. La balle se trouve maintenant dans le camp des concernés, devant désormais composer avec les nouveaux bus qui sillonnent les quatre coins de la capitale des Hauts-Plateaux, polluée par les vieux tacots, bons pour la casse !