ne fois encore ,nos lecteurs nous excuseraient. Ils pourraient imaginer qu'il s'agirait de disserter du roman du célèbre auteur Russe Dostoïevski. Dans la réalité, cette ‘ inspiration' ne proviendrait nullement de ces forets pleines et froides de taïga ou des plaines de la toundra de la lointaine Russie. C'est cependant notre vécu au quotidien dans nos villes grouillantes et dans nos contées chaudes pour dire que si parfois il a le crime, il y a pas toujours le châtiment approprié à coté. Ainsi donc nous sommes contraint de faire un constat sévère et peu amène à l'endroit d'une certaine administration. Nous n'avons certes pas qualité officielle pour le faire ,néomoins lorsque cette dernière persiste dans sa passivité et ne remplit pas correctement ses missions ,nous sommes interpelés cette fois-ci en tant que citoyens et nous ne pouvons taire les méfaits et de nous empêcher de penser de l'utilité de l'existence cette administration à figurer encore dans les cases de l'organigramme général de l' administration locale. Car ,il ne semblerait en fait qu'elle ne fait précisément que de la figuration. Bien mieux, sa passivité sur le terrain fait d'elle l'allié objectif des ces mêmes méfaits qui nous rongent au quotidien. C'est pompeux et c'est même ronflant que d'affirmer que nous disposons d'un département administratif pour répondre à une certaine politique sur la qualité de vie. Dans la pratique, l'absence de sorties et d'interventions sur le terrain rendent cette administration peu crédible. Ses actions ne sont visibles nulles parts. Cependant, et pour émarger au budget de l'état, elle en coute très cher à la collectivité. Dans ce cas, ces charges seraient injustifiées et injustifiables. Nous ne voulons pas non plus que ces pages deviennent un simple exutoire de nos fantaisies, de nos fantasmes et de nos refoulements mais lorsque ça « déborde » dans notre esprit comme ça déborde partout ailleurs comme le verrons sur la vidéo et certaines photos, il y fort à parier que se retourner vers ces pages pour dire simplement notre hantise et nos craintes pour notre santé et cette de tous les citoyens constituerait un simple soulagement à défaut de solutions. Aujourd'hui, dans ces colonnes, il serait question de l'EAU. Pas celle que nous buvons tous les jours ,Dieu merci, même si elle reste peu abondante .Mais il s'agit de cette autre eau qu'on appelle communément « eau usée ». Enfin ,il s'agit de ces eaux qui ont terminées en fait leurs premiers cycles de vie avant qu'elles ne soient mobilisées et acheminées à travers de très longs canaux et réseaux couteux pour êtres soumises à de longs processus de traitement et de filtrage puis régénérées juste pour des besoins industriels et agricoles. Si la politique des pouvoirs publics tend vers ces solutions novatrices et bienheureuses pour l'amélioration de notre cadre de vie, la réalité sur terrain nous offre parfois des spectacles désolants et parfois affligeants de ce que peu être la négation de cette tendance. Ainsi, comme pour l'eau que nous buvons, est ce que ces autres eaux répondraient au vieil adage qui dit que : l'eau c'est la vie. Il est hélas d'autres personnes qui ne l'entendent ainsi .Par des pratiques frauduleuses et quelques peu criminelles, leurs comportements risquent de produire exactement l'effet contraire, c'est-à-dire ôter cette vie. Voyons comment cela peu se produire .De quoi s'agit-il en fait ? A cents mètres, en contre bas de l'entrée principale de l'ancien pôle universitaire de Sétif, une bouche de canalisation du collecteur principale ,située à l'abris des regards ,fait l'objet constamment d'atteintes ,de dégradations volontaires afin de détourner ses eaux usées abondantes pour qu'elles soient orientées et dirigées vers certains périmètres agricoles en vu de leurs irrigations avec ces mêmes eaux usées alors qu'elles charrient toutes sortes d'impuretés y compris certainement les résidus des huiles industrielles et minérales , peut être aussi des métaux lourds ou des produits toxiques qui proviendraient des rejets des labo de l'université et des cliniques médicales situées en amont. Visiblement les dégradations causées au regard de visites sont de la responsabilité de mains expertes. Ces détournements d'eaux usées s'opèrent dans la discrétion la plus totale, probablement de nuit pour réguler et alterner le sens directions du déversoir ainsi créé vers des canaux aménagés à cet effet de part et d'autres pour les diriger ensuite vers les prairies, les champs et certainement vers les exploitations agricoles et potagères environnantes. Nous avons même vu des vaches brouter des ces herbes et s'abreuver dans de ces canaux qui, asséchés par endroits, ils dégagent des odeurs pestilentielles, insupportables dans cette portion de parcours de notre course à pied .Nous ne vous parlerons pas de l'autre partie du parcours qui reste parsemée par ces espèces de guirlandes faites de bouteilles de bières vides abandonnées par autres adeptes de Bacchus Les risques d'irrigations avec les eaux usées sont multiples .Les exemples connus d'épidémies de typhoïde et de cholera ont été signalés à maintes reprises dans de nombreuses régions du pays. Pour tout dire, l'administration chargée du département l'environnement à Sétif est inerte pour mener des actions de compagnes de sensibilisation , d'éducation et de tuttes contre ces phénomènes. Comme dans le roman de Dostoïevski ; il y a certes le crime mais il y a cependant absence de châtiment. Alors, comme dans l'histoire du film suédois d'Ingmar Bergman, nos cris ne serraient en fait que des chuchotements. Personne ne les entend. Telle pourrait se résumer la dissertation d'aujourd'hui. NB : Vue de loin sur la photo, l'eau du regard en question, apparait paisible ,innocente et scintillante dans un imposant espace vert ,à l'orée d'un bosquet d'arbres de la foret qui longe le cours d'eau de la vallée du Bousselam. Mais attention à cette eau qui ne dort pas, c'est du poison. diapo 4360