Pour contenir l'agitation sociale, les autorités se sont complètement retirées et ont laissé libre cours à l'informel qui a pris des proportions alarmantes à Sétif. Ainsi, les arcades de l'avenue historique 8 mai 1945 de Sétif sont devenues depuis des jours un centre du commerce de l'informel où des centaines de marchands occasionnels de vêtements à la sauvette préfèrent occuper les trottoirs et étaler leurs articles devant les portes des magasins en fin de l'après-midi jusqu'aux heures tardives. Cette anarchie décourage les commerçants qui exercent dans la légalité et qui payent une somme considérable pour les locaux.