Présent à la dernière foire du livre d'Alger, paru aux Editions Casbah, voici un autre ouvrage qui vient une autre fois pour lever le voile sur l'histoire méconnue de l'Algérie en complément de ceux que nous avions déjà présentés ici même. La saga des rois numides vient à combler un vide et renforce l'idée que nul doute « L'histoire de l'Algérie n'est pas faite que de lutte et de resistance.si la guerre de Jugurtha annonce celle d'Abdelkader ,Gaïa ,Syphax et Massinissa surtout sont l'illustration de la fécondité de cette Numidie qui a vu émerger en son sein de grands bâtisseurs d'Etats ,n'ayant rien eu à envier aux monarque les plus grands de leurs temps et dont notre jeunesse peut et doit en être fière » extrait de l'avant propos. Revisiter l'histoire de l'Algérie n'est pas un travail sans embuches .C'est même un défi pour ceux ou celles qui s'intéressent à la question tant il est vrai que l'absence de documents dument identifiés manquent à l'appel . La saga des rois numides est une rétrospective de l'histoire de la Numidie antique. A travers cet ouvrage le Dr Messaoud Djennas revisite l'histoire des Aguelides. Un travail semé d'embûches comme le souligne l'auteur dans l'avant-propos. Une gageure, voire une aventure. La raison de cet état est l'absence de documents dûment authentifiés... » Le Dr Djennas adresse ce livre historique particulièrement à la jeunesse « à la fois si ignorante de son passé et si avide de le connaître. Un ouvrage didactique accessible au plus grand nombre, expurgé des relents colonialistes, paternalistes et partisans ». A travers ce voyage dans le passé historique de la Numidie, il retrace le parcours des rois numides : Gaïa, Massinissa, Jugurtha, Juba I, Juba II et Ptolémée. « L'histoire de l'Algérie n'est pas faite que de luttes et de résistance. Si la guerre de Jugurtha annonce celle d'Abdelkader, Gaïa, Syphax et Massinissa surtout sont l'illustration de la fécondité de cette terre numide qui a vu émerger de son sein de grands bâtisseurs d'Etats, n'ayant rien à envier aux monarques les plus grands de leur temps, et dont notre jeunesse peut et doit être fière. » Messaoud Djennad est né en 1925 à El-Aouana (Jijel). Il a successivement fréquenté l'école Sarrouy, le collège de Médéa, le lycée Bugeaud (actuel Emir-Abdelkader) et la Medersa d'Alger. Fin 1959, une fois ses études d'ophtalmologie achevées à Monpellier, il gagne le Maroc. Retour en Algérie après le cessez-le-feu, en vue de la prise en charge sanitaire des populations victimes de l'OAS. Après l'indépendance, Messaoud Djennas consacre l'essentiel de ses activités au service de la médecine algérienne jusqu'à son départ à la retraite en 1991. Il a par ailleurs dirigé le service d'ophtalmologie de Béni-Messous de 1971 à 1991. Suivi d'une vidéo de 53 mn d'un passionnant entretien avec l'auteur.