Au cours de la nuit du 9 au 10 septembre le service d'hygiène de l'APC de Sétif a procédé à l'abattage des chiens errants dans les artères de la ville. C'est une opération coutumière de prévention contre la rage et les autres maladies animales transmissibles à l'homme. L'abattage s'effectue à l'arme de chasse toujours de nuit. Elle est généralement encadrée par les services de sécurité qui veillent à la quiétude des citoyens. Les animaux battus sont aussitôt ramassés et mis dans le camion à benne pour y être transportés vers les lieux d'incinération. Sauf que cette fois ci les animaux abattus n'ont pas été tous ramassés de la voie publique. Au carrefour de l'hôpital Saadna Abdenour gisaient deux cadavres de chiens sur le trottoir toute la matinée du 10 septembre. Les cadavres qui stressaient les petits écoliers et incommodaient les passants. Malgré un temps clément, les malheureuses dépouilles commençaient à vers de 10 heures à gonfler et épandre leur odeur pestilentielle. Pourquoi cette négligence dans une ville qui compte garder sa réputation de cité propre ?