La rue Belarbia Kaddour, dans le quartier de St Eug?ne et la rue longeant la placette de Sidi Blel ? M?dina J?dida ont ?t? ?vacu?es, hier, des familles qui les ont squatt?es pendant quelques jours. Ces familles ont, rappe-lons-le, pris refuge dans la rue, suite ? l?effondrement des immeubles qu?ils occupaient. Toutefois, l?occupation de la voie publique est un d?lit, c?est ce qu?ont essay? d?expliquer ? ces familles les repr?sentants de la loi, les policiers et le chef de la da?ra d?Oran qui ont men? cette op?ration. Ce dernier, en l?occurrence M. Fillali dira ? ce propos que ?ces familles (habitant l?immeuble sis ? l?angle de la rue Belarbia Kaddour et la rue Boukadir dans le quartier de St Eug?ne, ndlr) ont ?t? mises en demeure d??vacuer la voie publique et n?ont pas obtemp?r?, l?intervention de la force de l?ordre public s?est impos?e et il en sera de m?me pour tous les citoyens qui squatteront les rues?. A propos du relogement de ces familles, notre interlocuteur dira : ?il n?y a pas de logements disponibles, ces familles doivent se d?brouiller. Quant ? l?immeuble qui les abritaient et qui fait l?objet d?un arr?t? de p?ril depuis 2002, il sera d?moli pour qu?elles ne le regagnent pas et mettent leurs vies en danger?. Cet immeuble constitue en fait un danger pour tout le voisinage. L?on a relev? que les murs de cet immeuble se sont effondr?s sur la toiture d?une habitation mitoyenne. Les toitures de deux pi?ces de cette habitation se sont ?croul?es et c?est au tour des voisins qui entretenaient pourtant leurs maisons de se retrouver sinistr?s. L?immeuble en p?ril a ?t? d?moli, hier matin, d?s que la seule famille qui y restait a r?cup?r? ses affaires, et que celles squattant la rue avaient ?t? ?loign?es. Cet immeuble appartient ? un particulier qui s?en est d?sengag?, le laissant tomber en ruine sans se soucier des locataires, dont la majorit? a fini par se trouver un logement plus d?cent et plus s?curis?. L?on apprendra sur place que cinq familles n?ayant pas les moyens d?acqu?rir un logement, sont rest?es encourant le danger de mourir sous les d?combres. Une d?entre ces familles n?a pas quitt? son appartement dans l?immeuble en question, alors que les quatre autres ont squatt? la rue. Toutefois, hier, lorsque les forces de l?ordre sont arriv?es, 14 familles ?taient dans la rue. Les nouveaux venus croyaient que des logements allaient ?tre distribu?s et ont saut? sur l?occasion. Elles sont reparties bredouilles. D?autre part, au quartier de M?dina J?dida, la m?me ?quipe s?est d?plac?e pour ?vacuer la voie publique occup?e par trois familles. Contrairement ? St-Eug?ne, il n?y eut pas de d?molition dans cette rue, vu les d?g?ts qu?aurait pu occasionner une telle op?ration dans un quartier aussi v?tuste.