Les bombes incendiaires au phosphore ont ?t? largement utilis?es pendant et depuis la Seconde Guerre mondiale. Elles furent d?terminantes dans la victoire sur les forces de l?Axe, vu que ces bombes furent utilis?es lors de ce qu?on avait appel?, sans aucune retenue, les ?bombardements strat?giques? de civils en Allemagne et au Japon. Il aura fallu attendre le protocole III de la Convention sur certaines armes classiques (CCWC), entr? en vigueur en 1983, pour voir interdire les armes incendiaires contre des civils, et m?me contre des bases militaires situ?es ?? l?int?rieur d?une concentration de civils?. Un probl?me juridique veut cependant que le phosphore blanc puisse ?tre utilis? aussi bien comme ?clairage que comme arme incendiaire et chimique. Et si, en raison de cette ambigu?t?, il reste class? parmi les armes conventionnelles, c?est sur cela que se base le calcul froid et assassin d?Isra?l. Class? mati?re sujette ? l?inflammation spontan?e au seul contact de l?air, le phosphore blanc (aussi appel? phosphore jaune) est un allotrope commun de l??l?ment chimique phosphore qui permet des utilisations militaires extensives comme agent incendiaire, agent de protection par ?cran de fum?e et comme un composant d?arme antipersonnel capable de provoquer des br?lures graves. Couramment utilis? en tant que fumig?ne, il devient une arme chimique lorsqu?il est utilis? directement pour ses capacit?s offensives. Encore faut-il, dans un contexte de conflit, g?n?ralement confus, en apporter la preuve. De plus, Isra?l n?est pas signataire du Protocole additionnel de 1983 et compte sur cela pour arguer qu?il ne peut en aucun cas ?tre poursuivi pour l?utilisation offensive du phosphore blanc.