En l?absence d?une d?limitation de stationnement claire et pratique, de nombreux gardiens de parkings n?h?sitent pas ? squatter la voie publique provoquant une incidence directe sur la fluidit? du trafic en milieu urbain. Le cas le plus si-gnificatif d?une telle anarchie est, sans conteste, celui de la rue Khemis Bousekrine ex Toulouse, parall?le ? la rue Larbi Ben M?Hidin du c?t? de Miramar. Une rue ? double sens qui se trouve obstru?e pour cause de stationnement en triple file impos? par les ma?tres autoproclam?s des lieux, les gardiens. Cet ?tat de fait n?est pas sans cons?quence sur les rues et art?res adjacentes qui ?touffent sous le nombre de v?hicules et autobus et qui ne trouvent plus les ?chappatoires habituelles que constituaient, dans un pass? r?cent, ces rues parall?les aux grandes avenues de ce secteur. Au niveau de la rue de Toulouse, les premiers p?nalis?s par cette anarchie du stationnement anarchique sont les ?coliers du fait que leur ?tablissement se trouve sur cette m?me rue dont les voitures parqu?es obstruent l?unique entr?e de l??tablissement. A ce propos un parent d??l?ve dira ?il ne reste plus que la cour de l??cole qui n?est pas squatt?e. Nous sommes oblig?s de nous coller ? la porte pour r?cup?rer nos enfants que les automobilistes ne voient m?me pas?. Une parente d??l?ve dira, de son c?t? ?gare ? celui qui osera dire un mot au groupe de gardiens qui se partagent la rue?. Interrog?s sur d??ventuelles autorisations accord?es par l?APC, l?un des gardiens dira, en exhibant un badge ind?chiffrable ?on nous a demand? de ramener une copie de la carte nationale pour nous recenser et c?est ce qu?on a fait?. Pour ce qui est des tickets de parking, le m?me gardien r?pliquera par une grimace qui expliquait l?absence de tout organisme de contr?le. Du c?t? des services de l?APC, on assure que le recensement des parkings est toujours en cours, en attendant le d?p?t des dossiers des jeunes ? la recherche d?un poste de travail. Le cas de la rue de Toulouse, squatt?e au centre ville, est loin d??tre isol? puisque toutes les rues et avenues de la ville d?Oran sont sus la prise des groupes de jeunes qui imposent leur diktat aux automobilistes. Ce ph?nom?ne ne lui ayant pas ?chapp?, un ?tranger ? la ville dira ?cela confirme pourquoi la ville n?est pas s?re du fait que ni les personnes ni leurs biens ne sont prot?g?s?.