Lorsque nous examinons le Coran ? la lumi?re des d?couvertes ?voqu?es pr?c?demment, nous constatons qu?il existe une r?elle concordance entre les donn?es historiques et les faits rapport?s par le livre sacr?. Les d?couvertes arch?ologiques et les donn?es historiques corroborent les informations rapport?es par le Coran. Les versets rappellent que le peuple de Saba a ?t? d?truit suite ? une terrible inondation pour n?avoir pas ?cout? les exhortations faites par leur proph?te et pour avoir rejet? la religion. Cette inondation est d?crite ainsi dans le Coran : La tribu de Saba? avait pourtant un signe dans son territoire, en l?occurrence deux jardins situ?s ? droite et ? gauche [de celui-ci]. ?Mangez de ce dont votre Seigneur vous gratifie et t?moignez-Lui votre gratitude : [pour] ce pays si agr?able et [pour] un Seigneur accordant volontiers Son pardon.? Ils se d?tourn?rent n?anmoins et Nous d?cha?n?mes contre eux le torrent qui avait crev? les digues et Nous substitu?mes ? leurs jardins deux autres plant?s d??pineux, de tamaris et de quelques jujubiers. C?est ainsi que Nous les r?tribu?mes pour prix de leur m?cr?ance et qui donc est ainsi sanctionn? si ce n?est le m?cr?ant ? (Coran, 34 : 15-17) Dans le Coran, le ch?timent qui s?abattit sur le peuple de Saba est d?sign? par sayl al-?arim, soit ?inondation d?Arim?. L?expression employ?e dans le noble livre nous d?crit ?galement la fa?on dont le d?sastre se produisit. Le mot arim d?signe un barrage ou une barri?re. L?expression sayl al-?arim d?crit l?inondation cons?quente ? l?effondrement du barrage. Les commentateurs du Coran ont r?solu le probl?me relatif ? l??poque et ? l?emplacement en se laissant guider par les termes utilis?s dans le Coran au sujet du fleuve Arim. Par exemple, Mawdudi a ?crit dans son commentaire du Coran : Le terme arim, qui appara?t dans l?expression sayl al-?arim, est une forme d?riv?e du vocable arimen, utilis? dans le dialecte de l?Arabie du Sud, et qui signifie ?barrage, barri?re?. Dans les ruines exhum?es lors des fouilles men?es au Y?men, ce mot semble utilis? fr?quemment dans ce sens, dans de nombreuses inscriptions ; par exemple, dans celles qui furent r?alis?es apr?s la restauration du grand mur de Ma?rib en 542 et 543, sous l?ordre du roi ?thiopien Ebrehe (Abraha), qui gouvernait aussi le Y?men, le mot arim est employ? ? plusieurs reprises pour d?signer un barrage, d?o? l?expression sayl al-?arim signifiant ?inondation d?sastreuse produite par la rupture d?un barrage?. Le verset : ?? Nous leur change?mes leurs deux jardins en deux bosquets aux fruits amers, des tamaris et des jujubiers rabougris? (Coran, 34 : 16), d?crit l??tat du pays apr?s la catastrophe. Apr?s l?effondrement du mur, tout le territoire fut inond?. Tous les syst?mes d?irrigation mis en place par les Sab?ens, ainsi que les murs situ?s au pied des montagnes tomb?rent en ruine. D?s lors, alors que la r?gion ressemblait ? un vaste jardin, elle se trouva subitement transform?e en une v?ritable jungle. Et il n?y eut d?s lors plus de fruits autres que ceux, semblables ? des cerises, port?s par de petits arbustes.248 L?arch?ologue chr?tien Werner Keller, auteur de l?ouvrage Und Die Bible Hat Doch Recht (Le livre saint avait raison), reconnut que l?inondation d?Arim s??tait produite selon la description du Coran, et il ?crivit que l?existence d?un tel barrage et la destruction du pays entier suite ? son effondrement prouvent que l??pisode coranique relatif aux gens du jardin a bel et bien eu lieu.249 Apr?s la catastrophe, la r?gion acquit progressivement toutes les caract?ristiques d?un d?sert, et les Sab?ens, avec la disparition de leurs terres agricoles, perdirent la source essentielle de leurs revenus. Leurs terres agricoles, qui avaient ?t? une source de prosp?rit? et de pouvoir financier, disparurent. Cette situation fut la cons?quence de l?ingratitude de ce peuple envers Dieu et de son refus de croire en Lui. [Voir Les nations disparues, 2?me ?d., Harun Yahya, Editions Essalam, Paris, 2003) LE PROPHETE MOISE (PSL) ET LA MER SEPAREE EN DEUX Les rois d?Egypte connus sous le nom de ?Pharaons? (ou Fir?awn en arabe du Coran) se consid?raient comme des divinit?s dans la religion polyth?iste et superstitieuse de l?ancienne Egypte. A une ?poque o? le peuple d?Egypte favorisait un syst?me de croyance superstitieuse plut?t qu?un syst?me de croyance divin - p?riode durant laquelle les enfants d?Isra?l avaient ?t? r?duits ? l?esclavage - Dieu envoya le Proph?te Moussa comme messager aux tribus d?Egypte. Cependant, Pharaon et sa cour, et le peuple d?Egypte en g?n?ral, refus?rent presque tous de r?pondre ? l?appel de Moussa les exhortant ? abandonner leurs croyances idol?tres, et ? adh?rer ? la religion divine et ? l?unicit? de Dieu. Le Proph?te Moussa somma Pharaon et ses notables de se d?tourner des faux cultes, et les mit en garde contre la col?re de Dieu. En r?ponse ? cela, ils s?insurg?rent contre le Proph?te Moussa et le calomni?rent. Ils l?accus?rent d??tre un fou, un sorcier, et un menteur. Pharaon et son peuple refus?rent de se soumettre au Proph?te Moussa malgr? le nombre de calamit?s qui s?abattirent sur eux.