Bon nombre de locaux c?d?s ? des particuliers et qui occupent le rez-de-chauss?e des blocs de logements LSP ayant fleuri dans pas mal de quartiers de la ville de A?n T?mouchent, sont carr?ment abandonn?s ? l?insalubrit?, quand ils ne sont pas squatt?s par la d?linquance. C?est du moins ce que le com-mun des citoyens constate au niveau de plusieurs quartiers de la ville de Sidi Sa?d. En effet, nombreux sont ces locaux abandonn?s ? leur sort et qui squatt?s par la d?linquance, sont devenus des repaires dangereux pour les riverains qui s?aventurent dehors la nuit ou qui rentrent tard chez eux. Ces locaux situ?s au rez-de-chauss?e des blocs de logements LSP et qui ont ?t? c?d?s ? des particuliers par les promoteurs, restent toujours d?nu?s de toute activit? et ferm?s le plus souvent par un simple rideau m?tallique. Rideau qui n?offre aucune r?sistance aux squatters ?ventuels, parmi eux des supp?ts de la d?linquance, qui utilisent ces locaux pour s?y adonner ? des beuveries ou ? la vente de la drogue en toute impunit?. Pire, certains locaux laissent ?chapper les eaux us?es d?ferlant des ?tages sup?rieurs, ce qui n?est pas pour encourager leurs occupants ? y exercer la moindre activit? commerciale ou professionnelle. Ces eaux us?es qui se d?versent ? ciel ouvert, retournent tel un boomerang, leurs mauvaises odeurs aux voisins des ?tages sup?rieurs d?o? elles proviennent. C?est du moins le cas des cit?s Baraka ou Tounsi, dont les r?sidents ont maintes fois alert? les autorit?s concern?es pour constater de visu l?ampleur du probl?me et y apporter le rem?de ?ventuel. Quant aux commer?ants, qui tentent de poursuivre leurs activit?s en ses lieux insalubres, ils ne cachent pas leur col?re de vivre ? la fois l?insalubrit? au quotidien et le stress d??tre cambriol?, ce qui les oblige souvent ? dormir dans la boutique. En effet, en l?absence du commer?ant cibl?, il suffit aux cambrioleurs de p?n?trer dans le local offrant le moins de difficult?s d?acc?s, puis de faire un trou dans la cloison mitoyenne, pour s?introduire dans les lieux. Finalement, l?id?e des 100 locaux commerciaux construits dans chaque commune au profit des jeunes ch?meurs, aurait pu ?tre ?largie aux niveaux 0 des blocs d?immeubles de logements sociaux locatifs ou participatifs, sans ?tre oblig? de dilapider autant d?espaces fonciers?