Des jeunes citoyens de Hassi Mefsoukh ont sollicité l'intervention du wali d'Oran pour amener les responsables de leur Commune à décider de la réouverture de la salle polyvalente et à relancer son activité. «Cette salle, dont la réalisation a coûté au Trésor public un budget avoisinant le milliard de centimes, a été construite il y a 9 ans de cela. L'Etat avait dépensé des sommes colossales pour l'équipement et l'aménagement de cette infrastructure publique qui était censée faire sortir les jeunes de cette commune de l'oisiveté où ils étaient empêtrés depuis des années. Mais, eu égard à la négligence et à l'abandon dont a fait objet cette infrastructure durant les années écoulées, et également l'absence d'un véritable mouvement associatif dans cette commune, cette salle s'est muée en simple carcasse sans âme et sans rôle précis à jouer. Ceci a compliqué davantage sa situation. La salle était quasiment fermée, en permanence. Ces portes ne s'ouvraient qu'en des circonstances précises et festivités», révèlent nombre de jeunes rencontrés sur les lieux. Justement, et concernant cette fermeture décidée par les élus de la précédente Assemblée communale, Saber Mohamed révèle : «Lorsque la fermeture a eu lieu, j'étais à la tête du Secrétariat général du bureau communal de l'Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA). Cela s'est produit suite à une décision du président de l'APC sortant. Les équipements de cette salle ont été placés dans le parc communal où ils ont été exposés à toutes sortes de dégradations, alors qu'ils devaient profiter aux jeunes…», et d'ajouter : «Plus d'une année et demi après l'élection de l'Assemblée communale actuelle, rien n'a changé et la salle polyvalente demeure fermée. On ne peut que s'interroger sur le sort des équipements de cette salle, dont l'achat a valu la bagatelle de 300 millions de centimes en mars 2002 !» Un membre actif du mouvement associatif, Akroum Hichem, dira, à ce sujet : «Cette salle constituait pour nous, jeunes, une bouffée d'oxygène et le seul lieu de distraction. Malheureusement, depuis sa fermeture, nous n'avons d'autre choix que de passer nos longues journées d'oisiveté dans les cafés du coin». Sur ce problème, le président de la Commune de Hassi Mefsoukh déclare : «L'état de cette infrastructure s'est largement détérioré, car il ne répondait pas à la vocation des activités qu'elle devait accueillir. Ceci dit, nous allons faire de notre mieux pour arracher de la wilaya une inscription financière pour la réalisation d'une autre salle, mieux appropriée aux activités sportives et de distraction des jeunes».