Contre toute attente, vingt-deux (22) membres sur les vingt-trois (23) élus siégeant à l'APC de Tiaret étaient présents à l'assemblée extraordinaire, à l'exception du maire absent, après avoir été suspendu de ses fonctions, sur décision du wali Bousmaha Mohamed, suite aux frasques qui ont éclaboussé cette honorable institution. En l'absence de Bekki Omar, désormais ancien maire de la ville, les élus, toutes obédiences confondues, sont arrivés à siéger ensemble, hier mercredi à la même table, pour débattre de tous les problèmes pendants et dissiper tous les nuages brumeux qui planaient sur la mairie de Tiaret. A l'ordre du jour proposé par l'assemblée, «sept (7) points ont été inscrits et tous gravitent autour de la priorité de prendre en charge les doléances des citoyens et l'amélioration de leur cadre de vie», a-t-on appris du chef de file du groupe FLN. Toujours selon nos informations, recueillies auprès d'un membre opposé à l'ancien maire, «tous les partis ont adhéré pleinement à une démarche commune, celle de prendre en charge les affaires de gestion de la cité et en finir avec les conflits sporadiques qui ont failli mettre à genoux une administration et prendre en otage toute la population». Et d'ajouter en substance: «Ce consensus obéit à une morale bien ancrée dans nos traditions de solidarité communautaire. Preuve en est que tous les élus ont répondu à l'appel et que tout a été balayé d'un revers de main. C'est aussi une autre preuve que les conflits ont été bien orchestrés pour maintenir sur nous la pression…»