Dans le cadre de la lutte contre la rage, la direction de la Santé et de la Population (DSP) de la wilaya d'Aïn Témouchent a organisé hier une rencontre en son siège, à laquelle ont participé les Affaires religieuses, la DSA et les BHC, au moment où il est fait état de 500 cas de morsures déclarés et traités en 2008 et plus de 350 en 2009 à travers la région. Cette journée mondiale qui coïncide avec le 28 du mois de septembre, est mise à profit pour rappeler à la population les dangers mortels d'un tel fléau et le coût faramineux qu'entraînent les cas traités au niveau des hôpitaux. Selon le DSP de la wilaya d'Aïn Témouchent, «quelque 500 cas ont été traités en milieux hospitaliers en 2008 et plus de 350 en 2009, la grande majorité des cas étant signalés dans les zones rurales de Oulhaça et d'Aïn El-Arbaâ.» Pour leur part, «les responsables du BHC de la wilaya d'Aïn Témouchent ont eu le mérite de faire preuve d'initiative, devant le retard mis par les services concernés à mobiliser les chasseurs pour abattre les chiens errants. Ils ont opté en effet pour les appâts empoisonnés», a déclaré l'un d'eux. Leurs spécialistes formés à Alger ont d'ailleurs expliqué la méthode à suivre à l'assistance provenant des différentes communes de la wilaya et réunie récemment à l'Hôtel Bel-Air de Aïn Témouchent. Une méthode qui aurait donné de bons résultats et qui aurait permis d'éliminer plus de 300 canidés, selon nos sources, qui estiment toutefois que «beaucoup d'efforts restent à consentir, pour former des agents à capturer les chiens errants et les éliminer au sein des fourrières canines, qui restent à créer préalablement dans chacune de nos communes», est-il souligné. Par ailleurs, «les propriétaires des chiens et des chats domestiques ont intérêt à vacciner leurs animaux contre la rage et à tenir à jour leurs carnets de vaccination», nous confiera un vétérinaire présent.