La plaine de Bir Saf-Saf, dans la daïra de Oued Fodda, où elle s'étend sur 2.000 hectares plantés en arboriculture et autres cultures maraîchères, risque d'être dévastée une fois de plus par les inondations qui menacent. C'est du moins ce que laisse présager l'Oued Chéliff grossi par les derniers orages et dont le profil du lit a été complètement bouleversé, rappelle-t-on, à la suite du séisme du 10 octobre 1980, qui a frappé la région de l'ex-El-Asnam. Ce phénomène risque de compliquer davantage la tâche des agriculteurs de la région, si une solution urgente n'est pas préconisée et mise en application par les responsables du secteur de l'Hydraulique. Faute d'être contenues par des digues de protection, en effet, à chaque précipitation diluvienne, les eaux de ruissellement se déversent directement dans cette plaine, causant ainsi de sérieux dommages et rendant inexploitables des champs entiers. Rappelons, que lors des pluies des saisons écoulées, des centaines d'arbres fruitiers ont été déracinés, par les effets dévastateurs de ces inondations répétitives. Signalons que lors de la dernière visite du ministre de l'Agriculture, le problème a été une nouvelle fois soulevé, pour une prise en charge adéquate de ce problème, en vue d'éliminer tous les obstacles y afférents. Cependant, de sources proches des responsables du secteur, l'inscription du projet ne serait effective qu'à partir de 2010.