Les inscriptions au concours d'adjoints de l'éducation ont été ouvertes, au début de cette semaine et prendront fin le 14 novembre prochain. 80 candidats seulement seront retenus, un nombre qui reste en deçà des attentes de nombreux chefs d'établissements du moyen et du secondaire, nous dira-t-on, à un moment où l'octroi de postes budgétaires envenime les relations entre Boubekeur Benbouzid, Ministre de l'éducation nationale et Kharchi Djamel, Directeur général de la fonction publique. Le nombre réduit de postes à couvrir semble ne pas satisfaire les chefs d'établissements du moyen et du secondaire qui mettent en avant la recrudescence des actes de violence en milieu scolaire, telle que constatée à travers divers établissements scolaires à Oran. L'opération lancée, ces derniers jours, et à travers laquelle pas moins de 100 candidats sont enregistrés quotidiennement pour l'inscription au concours d'adjoints d'éducation pour lequel il est prévu de retenir seulement 80 lauréats. Les inscriptions ont commencé au niveau du CEM Okba Ibn Nafaâ en ville nouvelle, le 2 novembre et prendront fin le 14 du même mois. L'opération est prise en charge par la direction de l'éducation dont un certain nombre de fonctionnaires ont été détachés pour la circonstance, apprendra-t-on de source responsable, auprès de l'institution éducative. La date du concours n'a pas encore été arrêtée mais, selon nos sources, il devrait avoir lieu au mois de décembre. A ce propos, des chefs d'établissements du moyen et du secondaire s'interrogent toutefois sur le nombre réduit des adjoints d'éducation dont la présence est vivement souhaitée et «avec seulement 80 adjoints d'éducation retenus, comment se fera donc la répartition des postes sur le nombre important d'établissements répartis dans tout Oran», fera remarquer un directeur de CEM du centre-ville. En parallèle et toujours dans un souci de renforcement de l'effectif du secteur de l'éducation, d'autres centres de concours ont été désignés à Oran et le CEM Dergham Hanifi a été ainsi désigné pour recevoir les candidatures d'une autre catégorie de personnel, utile aussi dans les établissements scolaires. Les dossiers d'inscription ont été, selon les candidats rencontrés, allégés pour cette année. Par ailleurs, pour de très nombreux enseignants, ces concours de recrutement sont devenus, depuis des années, un véritable obstacle qui freine de nombreuses carrières professionnelles dont le secteur de l'éducation a pourtant grandement besoin et ce, en raison de l'ouverture des postes budgétaires qui sont tributaires de l'approbation au préalable de la direction générale de la fonction publique. Cette situation de blocage fait actuellement l'objet de discordance entre l'impopulaire patron du secteur de l'éducation nationale et le directeur général de la fonction publique. Tout a commencé lorsque Benbouzid avait été interpellé par un membre du conseil de la nation sur les conditions dans lesquelles se faisait le déroulement des concours de recrutement et qui semblent avoir des conséquences complexes. En réponse, le Ministre mettra en avant la lenteur dans la validation des concours, ce à quoi répondra le directeur général de la fonction publique sur la suspicion de fraude constatée lors de ces concours.