Le tribunal de Aïn El Türck a rendu son verdict, hier, dans l'affaire des émeutiers d'El Ançor et a prononcé une peine de trois ans de prison ferme et un mandat d'arrêt à l'encontre de six des mis en cause qui sont toujours en fuite. Par ailleurs, quatre autres ont été condamnés à une peine de deux mois de prison ferme et quatorze autres prévenus écoperont, eux, de six mois de prison avec sursis. Signalons que, parmi ces derniers, on compte le président de l'ONZA. Six prévenus ont, quant à eux, bénéficié de la relaxe. Pour rappel, ces derniers ont été interpellés, lors des émeutes, ayant secoué la localité d'El Ançor dont les habitants avaient demandé l'arrêt de l'exploitation des deux carrières, expliquant que les retombées de poussière avaient fini par incommoder leur vie et provoqué chez la majorité des allergies diverses. Ces derniers insisteront aussi sur l'emploi abusif des explosifs, devenus une réelle menace pour leur habitation. Et c'est en empêchant l'accès à ces carrières que la situation a dégénéré. Du matériel a été brûlé et plusieurs blessés ont été enregistrés dont un ressortissant turc. 24 personnes ont été arrêtées puis présentées devant le magistrat instructeur et 19 d'entre-elles seront écrouées. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public avait requis une peine de 18 mois de prison ferme et les avocats avaient plaidé la non-culpabilité de leurs mandants.