L'affaire du FNPOS qui devait passer en appel devant la cour de justice de Béchar, au cours de la semaine dernière, vient de connaître un nouveau rebondissement avec la fin de cavale du principal accusé qui vient de se livrer à la justice. Ceci a incité le parquet à renvoyer le procès en appel à l'audience du 28 décembre prochain, le temps d'inclure au dossier les déclarations attendues du principal accusé qui, l'on s'en souvient, s'était inscrit aux abonnés absents depuis le début de l'instruction de l'affaire et ne s'est livré à la justice que depuis ces deux dernières semaines. Entre-temps, le rouleau compresseur judiciaire est passé pour le condamner par défaut, en première instance, à dix (10) ans de prison ferme. Selon une source bien informée, l'accusé principal, en fuite lors du premier jugement, aurait de nouvelles révélations à divulguer sur cette affaire. La cour de justice de Béchar, ayant accepté la requête du parquet, a donc reporté la date de l'audience en appel au 28 décembre prochain. Entre-temps, le principal accusé sera rejugé le 17 novembre, en tenant compte des nouvelles révélations qu'il aurait faites lors de sa reddition et qui semblent apporter un éclairage nouveau sur cette affaire. La genèse des faits remonte au début de l'année en cours, lorsque la police judiciaire relevant de la SW de Béchar, avait procédé à des investigations au niveau des sièges du Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) des wilayas d'El-Bayadh et de Béchar. Une enquête qui s'est soldée par la traduction de 32 personnes devant le tribunal de Béchar, dont des fonctionnaires, des responsables de bureaux d'études et des entrepreneurs chargés de réaliser des logements, au profit des fonctionnaires. Un projet qui n'aurait pas abouti, malgré les sommes englouties. En première instance, le tribunal de Béchar avait acquitté 11 personnes sur les 32 impliquées et condamné le reste à différentes peines contre lesquelles les accusés ont demandé à être rejugés en appel.