Les étudiants de la faculté de droit du pôle universitaire de Belgaïd, ont imploré l'aide des autorités locales afin d'intervenir pour les faire sortir des nombreux problèmes, dus à l'insécurité surtout, qu'ils encourent quotidiennement et qui ont affecté leur cursus pédagogique, et ce, depuis l'inauguration du nouveau pôle. Des centaines d'étudiants en droit, au nouveau pôle universitaire de Douar Belgaïd, ont entamé une marche de protestation, en vue d'exprimer leur désagrément quant à la situation dérisoire dans laquelle ils se trouvent, depuis le début de l'année universitaire, en matière d'insécurité, absence de structures sanitaires, restaurant et transport. Le délégué de ces étudiants contestataires déclarera: «Je suis contraint de porter un couteau, pour me protéger contre ces voleurs qui ne cessent de semer la panique en milieu universitaire, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'université et tant pour les enseignants que pour les étudiants.» Notre interlocuteur incombera la responsabilité de ces faits au nombre réduit des agents de sécurité, qui ne dépasserait guère les quatre agents, leur mission consistant à contrôler plutôt les voitures devant l'entrée principale de l'institut, en l'absence des patrouilles de police à l'extérieur.» Par ailleurs, certaines étudiantes dénonceront même la situation interne comme étant très déplorable et elles citeront, l'absence d'eau dans les toilettes, ce qui ternit vraiment l'image de l'institut en question, inauguré d'ailleurs depuis peu de temps. L'une d'entre elles déclarera: «C'est décevant de voir une telle négligence de la part des responsables. L'état des toilettes, ici, est très déplorable et de très mauvaises odeurs qui pénètrent même dans les classes, s'y dégagent. Ce qui inquiète beaucoup les étudiants qui ont surtout peur d'attraper des maladies.» La plupart des étudiants ont aussi dénoncé l'absence des moyens de transport et l'éloignement des arrêts de bus, ajouter à cela l'absence des structures sanitaires, ceci a causé de très grosses confusions chez les étudiants qui imploreront les autorités à intervenir dans les plus brefs délais. Nous avons tenté de contacter les responsables du pôle universitaire en question, mais nous ne sommes pas parvenus à le faire, sachant que l'administration se trouve encore au niveau de l'université d'Es Sénia. Rappelons que le pôle universitaire a vu, depuis son inauguration, six cas d'agression contre des étudiants et des enseignants. Rappelons que des voleurs s'étaient introduits au sein même de l'université et avaient agressé plusieurs étudiants.»