Par Bachir Medjahed Il y a parfois de ces causes nationales qui incitent les populations à la revivification du sentiment national quand celles-ci sont soumises à des menaces. A ce moment, c'est l'épreuve de la cohésion nationale, à la fois au sein du peuple et entre le peuple et son armée. Deux coups de génie du président de la République, et voilà que les populations découvrent ou redécouvrent qu'elles partagent avec lui les mêmes valeurs de dignité et les mêmes politiques d'action afin de les préserver et même de les promouvoir.Le président avait annoncé sa détermination à rassembler les Algériens et donc, pour cela, il s'était assigné à lui-même l'élaboration d'une telle feuille de route dont il vient de mettre une partie en pratique. Le premier coup de génie a été celui de décider de répondre positivement aux jeunes en mettant pratiquement toute la flotte civile algérienne à leur disposition. Comme par miracle, il n'y a eu aucun retard au départ des avions d'Air Algérie. Prise en charge des moyens de transport, prise en charge de tout ce qui en découle en matière d'hébergement.Le deuxième coup de génie a été l'implication de l'armée par la mise de sa flotte aérienne à la disposition des supporters. Là, c'est toute la cohésion entre l'armée et la nation qui vient d'être renforcée.Il y a ainsi deux cohésions qui viennent d'être mises en évidence et de façon magistrale. Il y a d'abord la cohésion nationale entre toutes les composantes de la nation et cela dépasse de très loin la seule vision du sport qui est en fait, tout de même, un instrument intégré de son renforcement. Il y a ensuite la cohésion de l'ensemble des composantes de la nation avec son armée.On sait que la cohésion nationale est le meilleur espace de défense nationale à la fois contre toutes les vulnérabilités dans le dispositif de défense, et contre toute menace d'où qu'elle vienne et sous n'importe quelle nature qu'elle se présente. C'est une arme dissuasive.La nécessité d'entretenir cette grande chance que possède l'Algérie et qui se nomme cohésion nationale est indiscutable. Il ne faudrait plus se retrouver dans la situation où la classe politique, toutes catégories confondues, transfère les virus de division vers les populations