«Le projet de loi de Finances 2010 (PLF) pourrait marquer un tournant historique pour l'Algérie et son économie nationale». C'est ce qu'a déclaré hier, la SG du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoun, à la radio chaîne III. Selon Hanoun, «les mesures apportées par le PLF constituent le prolongement des dispositions courageuses contenues dans la loi de Finances complémentaire 2009 qui était en réalité une réorientation totale de l'économie nationale». Hanoun notera que ces mesures futures restent insuffisantes et ont besoin d'être appuyées par d'autres décisions complémentaires, notamment dans le domaine de l'emploi». Elle affirmera, également, que «60.000 postes d'emploi prévus est une bonne chose, mais ce n'est pas suffisant». Hanoun saluera la décision prise à l'encontre des investisseurs qui profitent sans apporter grand-chose à l'économie nationale. La diva de la politique algérienne a qualifié d'«exploit économique pour la nation», la LFC 2009 que son parti a votée et a estimé qu'elle représente «un tournant à même de faire sortir le pays de la crise».Evoquant cette loi, la SG du PT a estimé que la majorité des mesures arrêtées vont dans le sens de la sauvegarde de l'économie nationale et des intérêts du peuple. Elle a, par ailleurs, mis en exergue la nécessité de ne pas se limiter aux crédits à la consommation et d'informer davantage les citoyens sur cette loi de Finances complémentaire qui comporte, selon elle, de nouvelles orientations politiques et économiques par rapport aux précédentes lois de Finances.Aussi, et en prévision de la tripartite, Hanoun a affirmé que la révision du SNMG «ne doit pas se limiter à 3.000 DA d'augmentation qui est, en réalité, une hausse insensée vu la conjoncture actuelle».