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Une cueillette ravageuse pour l'oléiculture d'Aïn Témouchent
Halte au massacre et à l'abandon des oliviers !
Publié dans La Voix de l'Oranie le 02 - 12 - 2009

La campagne de cueillette des olives qui se poursuit à l'échelle de la wilaya d'Aïn Témouchent est en passe de prendre une tournure ravageuse, au bord des routes, où ce patrimoine communal reste exposé aux prédateurs en mal de ressources financières et par conséquent au massacre des arbres.
Cette campagne est encouragée par l'importante affluence des acheteurs d'olives, venus de plusieurs wilayas de l'Ouest, pour en acquérir la plus grande quantité possible. Il faut dire qu'au prix de gros, l'olive témouchentoise ne descend guère au dessous de 50Da le kilo. C'est dire si cette affluence a incité la population issue des communes oléicoles de cette région, sans distinction d'âge ni de sexe, à venir dépouiller les oliviers plantés aux bords des routes et dans les agglomérations urbaines voire les places publiques ou même les champs abandonnés par les EAC/EAI. Il faut voir de quelle manière procèdent tous ces prédateurs, car il n'y a pas d'autre mots pour définir ces cueilleurs occasionnels. Avant même que les olives n'arrivent à maturité, tel un essaim de sauterelles, les enfants investissent toutes les branches d'oliviers, susceptibles de porter ces fruits. Au lieu de le cueillir à pleines mains, ils vont jusqu'à casser les branches, qu'ils dépouillent, avant de les abandonner sur place, au vu et au su des responsables des collectivités locales. Ces pratiques sont l'objet de condamnations véhémentes de la part des citoyens, parmi eux des ouvriers agricoles forcés à la retraite et qui regrettent le temps passé, où on leur apprenait à respecter ces arbres nourriciers. «Comment voulez-vous qu'ils respectent ces arbres, alors qu'ils ne sont même capables de respecter leurs parents?...», remarque le vieux M. Bouziane, dont le père et lui-même ont participé ensemble aux campagnes de cueillettes avant et après l'indépendance.
Devant ce constat regrettable, M. Meftah, ancien technicien supérieur en retraite, ne mâche pas ses mots: «Au lendemain de l'Indépendance, les collectivités locales se chargeaient de l'entretien, de l'irrigation, de la greffe et même de la surveillance de ces oliviers, qui jusqu'à preuve du contraire, font toujours partie du patrimoine communal. Une fois le moment de la récolte venu, ces collectivités locales attribuaient la cueillette des olives au plus offrant, par la voie des enchères publiques. Cette solution présentait au moins l'intérêt d'assurer des recettes conséquentes aux communes, quand on sait qu'aujourd'hui, elles tendent la main au wali pour assurer leur survie.»
Abondant dans le même sens que son ami, B. Lakhdar, ancien cantonnier, nous dira: «Il faut prendre des mesures draconiennes contre ces scènes moyenâgeuses. D'un côté, les pouvoirs publics lancent des campagnes de reboisement qui leur coûtent des milliards et de l'autre côté, ils se désintéressent du suivi de leurs plantations. Et pourtant nos enfants apprennent à l'école l'utilité de l'arbre en général et de l'olivier en particulier, en matière d'apport nutritif, de stabilité des bas-côtés de la route, d'embellissement de l'environnement et de l'assainissement de l'atmosphère», a-t-il remarque. Et tous les deux de suggérer: «Ces oliviers devraient être cédés aux associations de jeunes chômeurs et le reste des oliviers plantés, confié à la surveillance et à l'exploitation des services de la conservation forestière, d'autant plus que les exploitants agricoles (EAC/EAI) prétextant leur manque de moyens financiers, ont carrément abandonné ces oliviers aux mains de ces prédateurs», ont conclu nos interlocuteurs. Pour l'anecdote, les anciens champs phagocytés par l'urbanisation effrénée à Aïn Témouchent, sont occupés actuellement par un quartier communément appelé «Hay Zitoun», en référence à leur vocation initiale…


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