Un citoyen de la commune d'Es-Sénia, habitant la cité des 300 logements sociaux, a entamé, hier, une grève de la faim pour protester contre le laxisme des autorités, concernant l'octroi d'un F2 dont il avait bénéficié, depuis des années et qui a été remplacé par un F1. Aujourd'hui, il s'est retrouvé face au risque d'être, sa famille et lui, expulsés, et ce, après le jugement, prononcé à son encontre par le tribunal d'Es Sénia, lui ordonnant ainsi de vider la pièce qu'il occupait. Pour rappel, le remplacement d'un F1 au lieu du F2 qui lui a été affecté, a été ordonné par l'ex-chef de daïra. Le plaignant, N. Ibrahim, âgé de 50 ans, déclare: «J'habitais un centre de transit, dans la localité de Aïn El Beïda et vu les conditions sociales que j'endurais, mon nom a été inscrit sur la liste des bénéficiaires de logements sociaux, annoncée le 14 novembre 2001 et je devais donc bénéficier d'un F2, après un tirage au sort, entre 05 personnes, connaissant les mêmes affres que moi et ce, malgré la correspondance du wali d'Oran du 28 janvier 2008, portant numéro 216 et que l'ex-chef de daïra avait transféré au directeur de l'OPGI pour nous reloger, en tant que bénéficiaires de ces logements sociaux.» «J'ai donc été provisoirement relogé dans un F1, mais voilà qu'aucune nouvelle n'est parvenue par la suite et je me suis retrouvé, poursuivi en justice par l'OPGI. Je devais quitter cet appartement et du coup me retrouver dehors.» «Le chef de daïra m'a reçu en janvier dernier, pour m'informer qu'il était au courant de ma situation et que mon dossier lui a été transmis, cependant, aucune suite n'a été donnée depuis à ma requête. C'est pour cela que je suis en grève de la faim, dans l'espoir de sensibiliser les autorités et les pousser à changer de décision et éviter ainsi à ce que ma famille et moi, soyons mis à la rue.