Plus de quarante familles, habitant le camp 5, relevant de la SONATRACH à Aïn El Bya se sont retrouvées contraintes à choisir entre l'achat des maisons de fonction qu'elles occupent, proposées aux prix pratiqués actuellement sur le marché du foncier ou bien continuer à les occuper en tant que locataires, mais à des prix exorbitants. Ceci intervient alors que les services des domaines ont cédé plus de 800 habitations similaires dans le cadre de la cession des biens de l'Etat à des prix symboliques. Selon les services en charge de ces dossiers, «Les services de la SONATRACH ont cédé les chalets aux familles, ayant déposé leurs dossiers au niveau des commissions de la daïra. C'est ainsi que les services des domaines publics ont cédé plus de 800 chalets réalisés en 1980 à leurs occupants.» Nos sources soulignent que ces cessions se sont faites, selon l'ancienne législation qui calculait le prix de la cession en fonction du nombre des années d'occupation. Du coup, ces maisons ont été vendues à 10 mille dinars les 100 m2. En revanche, les habitants, ayant déposé leurs dossiers d'acquisition des chalets, en 2009 auprès de la daïra, ils sont astreints au prix d'achat du foncier, tel qu'il est défini dans la nouvelle loi des finances. Celle-ci prévoit, en effet, un prix de vente estimé à 15 mille dinars le m2 et une location, atteignant les 40 mille dinars mensuellement. Ces nouvelles dispositions de vente ont donc poussé les quarante familles restantes à protester et à réclamer la révision de cette nouvelle loi.» Du côté de la SONATRACH, certaines sources font savoir que les habitations du camp 5 ont été totalement cédées et quelques établissements administratifs ou commerciaux relèvent toujours de la gestion de la SONATRACH.» De leur côté, la direction des domaines publics fait savoir que désormais la cession des biens obéit aux dispositions de la loi 09-269, datant de l'année 2003 et en vertu de laquelle toute transaction se pratique en fonction des prix actuels du marché.»