Le bureau de l'ANSEJ à Arzew, a poursuivi en justice un jeune arzéouite, B.H.B., pour vol et abus de confiance. Cette plainte intervient après que la commission de contrôle relevant de ladite agence a supervisé le local, loué par l'accusé et qui devait abriter son projet commercial dont il avait bénéficié, il y a quelques mois, suite à un prêt bancaire, contracté dans le cadre du projet de l'emploi de jeunes, sauf que le bénéficiaire n'a pas concrétisé son projet sur le terrain. Durant l'audience, la commission, relevant de l'ANSEJ, a affirmé avoir supervisé le local de B.H.B. qui a bénéficié d'un prêt bancaire, s'élevant à 881.000 DA, lui servant à activer comme tourneur, sauf que ladite commission a découvert que le projet n'a jamais vu le jour et suite à quoi, l'agence lui a envoyé un avertissement, via un huissier de justice. Mais comme aucune réponse ne leur est parvenue, l'agence a donc décidé de l'ester en justice. Le mis en cause, quant à lui, a déclaré: «L'agence m'a délivré un prêt bancaire pour la réalisation de mon projet, mais vu les obstacles rencontrés avec la banque, mon projet a pris un retard considérable, et donc après un mois de l'octroi du crédit, un autre obstacle est apparu, celui du propriétaire du local et donc il me fallait en chercher un autre. Suite au retard considérable et vu que je ne pouvais pas rembourser le prêt dans les délais fixés, j'ai donc songé à changer la nature du projet et lorsque j'ai commencé ma nouvelle activité, j'ai réussi à honorer mes dettes envers la banque en premier lieu, vu que le délai du crédit délivré par l'agence ne s'achevait qu'en 2012.» De son côté, le procureur de la République a requis 2 ans de prison ferme et une amende de 100.000 DA à l'encontre du mis en cause. Le verdict a été reporté à une date ultérieure.