Les deux grands projets relatifs à la construction de la station de dessalement de l'eau de mer à Ténès et à l'abri de pêche dans la commune de Sidi Abderrahmane enregistrent un certain retard par rapport aux délais fixés à ces deux infrastructures. Selon le rythme des travaux qui s'effectuent dans un rythme peu enviable, les deux projets ne seront pas fin prêt pour le premier trimestre 2011 comme annoncé cette dernière semaine. Pour rappel, la station de dessalement mise en chantier au courant de l'année précédente se trouve au stade des travaux de fondation. Un projet qui est à la charge d'une entreprise espagnole. Certains habitants de la région croient mal que le projet sera terminé l'année prochaine. D'après le constat des lieux, le taux de réalisation qui ne dépasse en aucun cas les 40 %, suite aux différents obstacles rencontrés par l'intervenant espagnol, difficultés d'ordres techniques et administratives étant donné que l'implantation du chantier s'est opéré sans le permis de construire définitif. L'autre point le plus important est lié à l'impact sur l'environnement des rejets de saumure alors que les réserves émises sont jugées impossibles d'être levés pour des diverses raisons, ce qui n'a d'ailleurs pas empêché le démarrage des travaux. D'une capacité de 200.000 mètres cubes par jour, la nouvelle station de dessalement est destinée à couvrir les besoins en eau de toute la région du Chélif. Concernant l'abri de pêche de Sidi Abderrahmane, une année après son lancement, la situation n'a guère changé et le chantier qui marche au ralenti et concentré surtout sur le transport en béton vers le site. Selon une source proche du secteur de la pêche, les travaux de construction ne reprendront sérieusement et au rythme normal que durant la saison estivale, considérée comme une période favorable aux travaux maritimes. Cette infrastructure qui a bénéficié d'un montant de l'ordre de 141 milliards de centimes n'est pas prêt d'être clôture comme l'on souhaité les autorités en charge du dossier.