Les services compétents de la wilaya de Mostaganem ont recensé pas moins de 137 cas de constructions illicites, dont 90 édifiés sur des terrains, bien de l'Etat, sur les ZET (zones d'extension touristiques) de Mostaganem. C'est du moins ce qui ressort du rapport détaillé de la direction du Tourisme et adressé aux instances compétentes de la wilaya. Le plus grand nombre de ces constructions illicites sont constatées au niveau de la Zone d'extension touristique de la commune de Sidi Lakhdar avec 47 cas dont 32 à Petit port et 15 à Aïn Brahim. Vient en deuxième position les communes de Ouled Boughalam et Stidia avec 42 cas pour chacune. Kharrouba dans la commune de Mostaganem, comptabilisé 6 cas. En dépit des interventions engagées par les différentes commissions mixtes, lesquelles tout de même réussi la démolition de plusieurs constructions illicites au niveau des différentes plages de la wilaya, malgré certaines contraintes, il semble que le phénomène n'est pas de s'arrêter puisqu'il ne cesse de prendre de l'ampleur. Les constructions illicites au nombre de 137 qui reste à démolir, sont constitués de logements en rez-de-chaussée, d'extensions illicites, d'aménagement de rez-de-chaussée plus étages, tous érigés sans permis de construire. La décision prise par les commissions compétentes pour ces cas porte la mention à démolir dans la mesure ou les auteurs d'infractions ont fait fi de la réglementation, et se sont accaparés la propriété de l'état. Dans la même liste, on ne dénombre pas moins de 90 terrains bien de l'Etat, sur lesquels ont été érigées toutes ces constructions. La nature du terrain restante fait partie des terrains privés que les contrevenants ont acquis auprès des propriétaires privés, où détournées de superficies à vocation agricole ou encore faisant partie de projet d'investissement touristique. «Les contrevenants agissent surtout durant l'hiver pour construire profitant de l'absence de contrôle des services compétents» affirme une source responsable. «A signaler que rares sont les personnes qui habitent à longueur d'année ces demeures illicites» ajoute notre source.