Le nombre d'élus, impliqués dans les affaires de transactions illicites au niveau de l'APC d'Oran a atteint 12 personnes et parmi eux, 7 fonctionnaires de la division des affaires générales et de l'organisation et 5 autres élus qui sont déjà sous le coût d'un contrôle judiciaire dont 3, sont des vice-présidents à la commune d'Oran, poursuivis précédemment dans trois affaires dont l'une est encore sous enquête. Cette dernière risque de faire tomber des responsables de la commune qui comparaîtront devant le juge d'instruction et l'avocat général, après avoir été entendus par la police judiciaire, à propos du lot de terrain à El Othmania. D'une autre part, des investigations ont été menées sur certaines transactions publiques, parues louches au niveau de l'APC d'Oran, selon des sources bien avisées de la commune. Néanmoins, ces multiples investigations risquent de créer une paralysie au niveau de la commune surtout que les dernières consignes du wali imposent la mise à pied immédiate de chaque élu ou cadre de la commune, au cas où il est prononcé de la part des instances judiciaires un jugement les condamnant. Ces consignes coïncident avec la présence de trois élus et deux cadres à l'encontre desquels des condamnations de prison avec sursis ont été prononcées, vu leur implication dans une affaire de malversation qui remonte à un an et concerne l'achat de camions non conformes au service du nettoiement, alors que les réunions des commissions de l'APC avaient cessé toute activité. Pour revenir aux élus qui sont sous contrôle judiciaire, on trouve parmi eux, 3 vice-présidents qui cumulent d'autres fonctions sensibles, telles que la présidence des commissions, à l'instar de celle de l'économie et des finances, celle des transactions publiques et celle de la voirie, ajouter à cela plusieurs autres fonctions au niveau des différentes divisions sensibles de la commune, ainsi qu'au niveau des secteurs urbains, tels que ceux d'El Amir, El Mokrani et Es Seddikia, ce dernier demeure sans responsable. Une donnée qui risque de perturber le fonctionnement de ce secteur, surtout lorsqu'on sait que dans de tels secteurs, la présence d'un délégué est plus que nécessaire pour la signature des documents de concitoyens. Pour indication, la commune d'Oran compte 33 élus, un chiffre insuffisant, surtout lorsqu'on sait que le nombre de personnes impliquées augmentera à 9, en cas de leur condamnation et ils ne pourront pas être remplacés, vu que la loi est claire à ce sujet, un élu ne peut être remplacé qu'en cas de décès ou celui d'être élu à l'APN ou au sénat. Trois des élus impliqués dans les affaires de transactions illicites sont des adhérents du FLN, deux du RND, deux autres du HMS et un autre du PT. Pour rappel, la commune d'Oran est gérée, par intérim, depuis des années, par un secrétaire général, et ce, suite à l'implication du secrétaire général déchu, dans une affaire de transaction non-conforme à la législation des marchés et dans laquelle il a été condamné.