L'Intersyndicale de la Santé publique a décidé d'aller vers un rassemblement national de protestation le 1er mai qui coïncide avec la Journée internationale du travail. C'est ce qu'a indiqué, hier, Lyès Merabet, président du SNPSP avant la réunion des deux syndicats des praticiens de la Santé publique pour évaluer les résultats de leur mouvement de protestation et décider de la feuille de route des prochaines actions. Les praticiens de la Santé publique (SNPSP et SNPSSP) qui ont gelé leur mouvement de grève, suite aux mesures «répressives» prises par le ministère de tutelle, n'ont pas l'intention de baisser les bras, et ont décidé de faire un petit bilan de parcours sur le cycle de rassemblements organisés à travers les wilayas du pays. Une démarche, rappelle-t-on, initiée afin de montrer leur mobilisation autour de leur plateforme de revendications. L'Intersyndicale de la Santé publique compte lancer un nouveau calendrier de protestations au lendemain de la naissance de la Confédération des syndicats algériens (CSA), front uni auquel elle fait partie, avec deux autres syndicats de l'Education. Les protestataires qui, jusque-là, ont limité leurs rassemblements au CHU Mustapha-Pacha à Alger, vont probablement choisir un autre lieu pour leur prochain rendez-vous prévu pour le début du mois prochain, selon les initiateurs de cette action. Tous les concernés sont déterminés à se battre pour leurs droits légitimes, un statut digne et valorisant, en l'occurrence. «Malgré l'arsenal répressif déployé par les pouvoirs publics, nous allons user de tous les moyens légaux pour faire entendre notre voix», affirment les protestataires. Ces derniers refusent, d'ailleurs, tout contact avec leur tutelle, tant que cette dernière insiste sur des négociations sur la base d'un statut particulier rejeté.