Près de 09 familles, habitant un haouch collectif, situé dans la ferme Ahmed Medeghri, relevant de la commune de Benfréha ont interpellé l'aide des autorités pour les faire sortir de la situation déplorable qu'elles endurent, depuis plus de 35 ans dans ce haouch qui manque de toutes les commodités de la vie dont principalement l'électricité, le gaz de ville, le réseau de l'assainissement, et ce, sans compter l'état déplorable des murs et des plafonds qui menacent ruine. Le comble est que ces familles ne possèdent ni acte ni aucun document prouvant leur propriété des pièces qu'elles occupent. Les habitants de ce haouch soulèveront aussi le problème de l'électricité qui s'inscrit en tête de la série de problèmes qu'ils rencontrent, vu que le haouch n'est toujours pas raccordé au réseau de l'électricité, ce qui les a poussés à recourir au raccordement illicite, utilisant ainsi les câbles des poteaux électriques extérieurs, pour sortir de l'obscurité, ce qui constitue un vrai danger pour les habitants, notamment en cas de surtension. Quant à l'assainissement, ces derniers affirment avoir été obligés de creuser des fosses septiques à l'intérieur même du haouch, chose qui provoquera l'accumulation des eaux usées qui dégagent de mauvaises odeurs et attirent également les moustiques ainsi que tous les autres insectes nuisibles et ceci les met sans doute, face aux risques d'atteinte des maladies allergiques, notamment leurs enfants. L'un des citoyens rapportera en outre: «Les pièces du haouch sont non seulement étroites mais risquent de s'effondrer à tout moment, mais il se trouve que la seule pièce est occupée par plus de cinq membres de la famille, et ce, en dépit des plaintes que nous avons déposées auprès des autorités habilitées, nous n'avons pas réussi à obtenir un logement social, ni même de l'aide pour effectuer des travaux de restauration du haouch qui menace la vie de tous les occupants, notamment en hiver, vu que les eaux pluviales s'infiltrent à l'intérieur des pièces vu la détérioration des plafonds et les fissures qui couvrent les murs.» Notre interlocuteur ajoutera également: «Malgré le manque de moyens, nous sommes aussi obligés de faire des dépenses supplémentaires pour l'achat des bouteilles de gaz butane, vu l'absence du raccordement au gaz de ville.