Le chef-lieu de la commune de Souk El Tenine, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, était partiellement paralysé par une grève générale, hier. Ce mouvement de protestation a été déclenché, suite à l'appel lancé par une dizaine de comités de villages. Ce mouvement de protestation a été ordonné pour dénoncer le climat d'insécurité et l'anarchie qui règnent au niveau de la ville et la dégradation des conditions de vie et la qualité par la prolifération de lieux de débauche, la drogue et les boissons alcoolisées. Les initiateurs du mouvement tiennent à rappeler aux autorités qu'il est difficile de circuler en ville, en véhicule ou à pied du fait et du non-respect des dispositions réglementaires et du squat des trottoirs. Les agressions physiques sont devenues monnaie courante et la circulation automobile est mal organisée à Souk El Tenine. «Nous marquons notre désapprobation et notre refus de cet état de fait qui nous est imposé par les autorités et par ceux à qui cette situation profite», s'insurgent les représentants de la population regroupés en comités. Ces derniers relèvent et déplorent que plusieurs actes terroristes sont perpétrés dans la région qui «est dépourvue de structures de sécurité», selon leurs dires. La grève générale a été partiellement suivie, même si la majorité des commerces ont fermé. Par la suite plusieurs ont préféré ouvrir, selon un délégué d'un village. Cette action de protestation a été décidée lors d'une réunion qui a regroupé les élus et les comités de villages.