En marge des festivités de waâdat Moulay Abdelkader, à l'extrême sud-est de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, une dizaine de riverains, originaires de Taoudmout, n'ont fait de mieux que de se rapprocher de La Voix de l'Oranie, dans l'espoir de faire part au lecteur la défaillance pour le moins exaspérante relative au volet de la sécurité des personnes et des biens de l'Etat. Les travaux d'une brigade de gendarmerie nationale, dira l'un d'eux, apparemment un membre d'APC, ont été effectivement lancés dans notre localité comptant quelque 2.300 habitants, il y a de cela quatre ans… dans le but de renforcer la présence de ce corps, dans le sud de la wilaya de la Mekerra. «Néanmoins, ajoute-t-il, après avoir atteint le cap de près de 30% en matière d'avancement, les travaux s'étaient subitement arrêtés, et le chantier mis presque à l'abandon aujourd'hui.» Nous nous demandons, renchérissent d'autres, à quel niveau a été décidé l'arrêt du chantier qui dure depuis plus de quatre longues années…». A ce propos, la population locale déplore vivement l'absence d'un poste des services de sécurité et ce, pour l'instauration de l'ordre public et la mise en application de la loi. Pis encore, rétorquent d'autres interlocuteurs ayant requis l'anonymat, à Taoudmout, jadis un bastion du terrorisme, «on ne dispose même pas d'un détachement de la garde communale, à l'instar des localités voisines». Joint pour avoir d'amples informations concernant cette situation, le maire de Taoudmout, en l'occurrence M. Hamlat, affirme avoir exposé ce problème aux premiers responsables concernés qui semblent prêts à relancer le projet. Pour rappel, la présence de la gendarmerie nationale, s'est nettement renforcée à travers l'immense territoire de la wilaya de S.B.A de par la réalisation de brigades (structures) de gendarmeries nationale, ainsi que celles de sécurité routière (BSR) dont les rôles restent diversifiés. M. Noui