24 heures après la décision communiquée par les services compétents de la wilaya de Sidi Bel-Abbès et relative à la mise à l'écart du maire, M. M'kaïdiche, la situation, a-t-on appris de source officielle, n'a pas avancé d'un iota au sein de l'APC de Télagh. Elle a plutôt compliqué davantage les choses et créé un climat de dégénérescence, provoquant de vives altercations entre les prétendants au siège vacant. «Le maire déchu, dira un des membres de l'assemblée, s'est encore présenté comme candidat pour succéder à lui-même contre deux autres rivaux. Le maire s'appuie sur l'article 48 de la décision émanant de la wilaya qui lui donne droit à se porter candidat, comme le prétendent ses pairs à l'élection. D'autant plus que cette décision administrative fait suite à la motion de retrait de confiance seulement.» Et à la surprise générale des membres F.L.N ayant pris part à l'opération de vote, par main levée, l'ex-maire et ses deux adjoints en lice ont obtenu chacun d'eux deux voix. Et en absence d'un terrain d'entente, les trois candidats n'arrivent toujours pas à désigner un successeur, ni même à comprendre ce que prévoit la loi dans ces cas particuliers. Deux membres présents, ceux du groupe signataire de la motion de retrait de confiance, auraient d'ailleurs décrié le résultat de l'élection, arguant que le maire sortant n'a pas droit à la candidature. Le secrétaire général de l'APC de Télagh s'étant chargé de l'élaboration et de la signature du P.V de réunion, aurait, lui, déposé plainte auprès du tribunal pour insultes et pression proférées par un haut responsable à son encontre. Aussi, la guerre de succession ne fait que commencer à Télagh.