Le dénommé B.A. (59ans), accusé d'inceste et viol avec violence contre sa propre fille, a été condamné à la perpétuité par la cour de justice de Sidi Bel-Abbès, hier. Les faits de cette cruelle affaire, remontent au mois de septembre dernier, quand la mère de la victime, B.Z., s'est rendue à la brigade de la gendarmerie de la commune de Terga, relevant de la wilaya de Aïn Témouchent, pour déposer une plainte contre son époux et le père de sa fille B.A., l'accusant d'avoir abusé de leur propre enfant, B.F., âgée de 17 ans. Selon le rapport préliminaire présenté à la Cour, la mère avait déclaré aux services de sécurité que le père en question, aurait, à maintes fois, obligé sa fille à répondre à ses désirs bestiaux, pendant qu'elle passait des heures à travailler dans les chantiers de son village. La victime, et pendant son interrogatoire, avait confirmé aux enquêteurs qu'elle était la proie de son père depuis l'âge de neuf ans, et après avoir été violée par l'un de ses voisins, elle devrait se déplacer à la Cour suprême d'Alger avec son père pour revoir sa situation juridique. Et pendant leur séjour à l'hôtel, ce dernier n'aurait pas hésité un jour de s'approcher d'elle et la forcer à subir des actes sexuels. Devant le juge, sa grande sœur avait déclaré aux enquêteurs qu'elle avait aperçu son père s'éloigner avec sa petite sœur, dans les champs, pour la violer de force. Le troisième témoin qui n'est autre que son frère, invité à témoigner dans cette affaire, a déclaré au juge, qu'il a été surpris de voir son père abuser de sa sœur, un soir, dans sa chambre, pendant qu'il essayait de dormir. Le pire dans cette affaire, c'est le fait que le mis en cause aurait continué à commettre ces actes bestiaux, après même que sa fille aurait été mariée à la manière traditionnelle (Fatiha) à un jeune homme d'Oran. Profitant de l'absence de son gendre, il venait rendre visite à sa fille pour ensuite l'harceler. Dans ses déclarations devant le juge, la victime affirma qu'elle l'aurait repoussé à maintes reprises, au point de le brûler avec de l'huile chaude, mains en vain. L'agresseur, devant le juge, avait nié toutes les accusations portées contre lui, mais ce n'était pas suffisant pour convaincre le représentant du ministère public qui avait requis la perpétuité, confirmée par la cour après les délibérations.