Les autorités algériennes ont décidé de fermer, pour une durée de 24 heures, les frontières terrestres avec le Mali et le Niger pour faciliter les opérations de ratissage menés par plus de 3.000 militaires à la frontière algéro-malienne, conduite par les commandants de la 6ème région militaire, des forces de sécurité frontalière, ainsi qu'un haut responsables de la gendarmerie nationale. Des témoins, habitant un village malien situé à une cinquantaine de kilomètres de la frontière algérienne, rapportent que les avions militaires survolent la région et que des échanges lourds ont duré plusieurs heures. Des commandants de l'armée algérienne et malienne se sont, selon nos sources, rencontrés pour mettre en place un plan d'intervention commune. Des sources sécuritaires locales indiquent, enfin, que le gouvernement algérien a décidé de fermer momentanément les frontières du pays, et que des enquêteurs de la gendarmerie nationale se sont déplacés mercredi sur les lieux de l'embuscade, la première du genre en Algérie ayant ciblé les forces de sécurité à la frontières avec le mali.