Le procureur de la République près du tribunal de Gdyel a requis une peine de 10 ans de prison ferme, accompagnée d'une amende de 500.000 Da, à l'encontre de chacun des deux jeunes inculpés dans une affaire de détention et de commercialisation de drogue et de psychotropes. En plus de la saisie de la quantité de drogue découverte chez eux. Cette affaire remonte au moment où la brigade anti-stups, relevant de la gendarmerie nationale, est parvenue, lors d'une perquisition de routine au niveau des quartiers de la commune de Hassi Ben Okba, à l'arrestation de Dj.L, âgé de 29 ans, et Ch.M, celui-ci avait tenté de prendre la fuite. Il a été retrouvé en leur possession un paquet de cigarettes contenant 15 comprimés psychotropes. Lors de leur interrogatoire, Dj.L affirmera qu'il était uniquement un consommateur de drogue, niant avoir tout lien avec la commercialisation de ces stupéfiants. Il affirmera en outre que son compagnon était, lui, habitué à vendre de la drogue. Il confirmera donc l'accusation retenue contre Ch.M, en indiquant que ce dernier lui avait vendu une quantité de drogue contre la somme de 250 Da. Les mêmes services se sont rendus ensuite sur les lieux, munis d'un chien renifleur, et ont retrouvé une quantité de drogue estimée à 5,2 grammes. Les deux présumés ont été donc placés en détention provisoire, et traduits devant la justice pour détention et commercialisation de drogue. Appelé à la barre, Ch.M niera les déclarations de son compagnon Dj.L, en affirmant qu'il était juste de visite dans cette commune pour assister à une fête de mariage. Il dira en outre que l'accusation est confirmée contre Dj.L puisque la quantité de drogue a été retrouvée à l'endroit où ce dernier était assis, affirmant que lui a déjà été condamné à une peine de 6 mois de prison et qu'il n'allait pas commettre une autre erreur. Le second présumé accusé, Dj.L, maintiendra, quant à lui, ses propos. Les éléments de la gendarmerie affirmeront qu'ils ont aperçu l'accusé principal jeter des objets par terre lors de sa fuite. Le procureur de la République requerra donc la peine citée plus haut alors que la sentence a été reportée à une date ultérieure.