La cour d'Alger a traité hier trois affaires de drogue et de port d'arme blanche. Le premier inculpé était accusé de port d'arme prohibée, vente et consommation de drogue. Lors de l'audience, l'inculpé ayant des antécédents judiciaires pour le même motif a déclaré qu'il portait cette lame comme outil de travail. Concernant le morceau de drogue qu'il a jeté par terre au moment où il a aperçu les policiers, il a dit qu'il ne lui appartenait pas. Il a ajouté que les policiers l'ont récupéré par terre et non pas en sa possession. Le parquet a requis la peine maximale à l'encontre de cet inculpé. Par ailleurs, le deuxième inculpé est accusé de port de deux armes blanches et possession de 20 comprimés de psychotropes. Il a été jugé en premier lieu au tribunal d'Hussein Dey où il a écopé d'une peine de 2 ans de prison ferme. L'inculpé ayant des antécédents judiciaires pour les mêmes motifs a déclaré qu'il portait une seule arme blanche. Pour la deuxième, il a nié les faits en disant qu'elle ne lui appartenait pas. Concernant les 20 comprimés de psychotropes découverts et saisis dans sa poche par les éléments de la police, il a déclaré que c'est pour sa consommation personnelle «parce qu'il n'était pas bien». Le parquet a requis la peine maximale. En outre, le troisième inculpé est accusé de vente et consommation de 29 comprimés de psychotropes dans un lieu public. Il a été condamné à 7 ans de prison ferme et 50 000 DA d'amende par le tribunal de Sidi M'hamed. Lors de l'audience d'hier, l'inculpé aux antécédents judiciaires a reconnu les faits. Il a indiqué qu'il a une table de légumes au niveau du marché de Bab El Oued et lors d'un contrôle, les policiers l'ont arrêté en possession de 29 comprimés de psychotropes. L'inculpé a ajouté qu'il a vendu quelques comprimés à des personnes étrangères et que le reste est pour sa consommation personnelle parce qu'il est «malade». Le parquet a confirmé la peine prononcée par le tribunal de Sidi M'hamed.